4 juillet 19 – De Izcuchaca à Paucara – 11 km (2352 km) – Bus 64 – J92

Le réveil est dur ce matin, pourtant nous avons bien dormi. Après une bonne douche dans la toute petite salle de bain, nous sortons prendre le petit-déjeuner. Nous achetons du pain sur la place et retournons au restaurant d’hier pour une boisson chaude et des œufs frits. Le service est très long, mais il faut dire qu’il y a du monde. Nous payons aussi cher que le dîner d’hier.

Rectificatif pour hier, le chien a bien réussi à percer la sacoche, il y a un petit trou 🙁

Pour une fois, nous réussissons à partir à 9h30. La route est fermée, ils font des travaux au-dessus, des cailloux risquent de tomber sur la route mais les ouvriers nous laissent passer. Elle réouvre à certaines heures de la journée, du coup, nous allons être tranquille.

La route qui longe le rio est parfois très étroite. A 10h00, nous voyons arriver un groupe de véhicules, ils viennent d’ouvrir les vannes. Les gens sont tout excités…

Nous arrivons à Mariscal Cáceres. Nous trouvons la ville très jolie. Devant la mairie, les enfants de l’école exposent leur maquette faite à partir de matériaux recyclables. Ils défilent aussi dans des costumes réalisés de la même manière, ils sont magnifiques !

Nous repartons mais sommes vite arrêtés. Un ouvrier nous dit qu’il est impossible d’aller à Ayacucho par la route prévue. Elle est fermée à la circulation, totalement, depuis le 27 juin. Avant, on pouvait passer en voiture, mais maintenant c’est impossible.

Aïe, en passant par Paucara, il nous faut monter 35 km et environ 2000 m de dénivelé ! Ca nous refroidit, en plus, les gens nous disent qu’il n’y a rien sur la route, pas de village et pas d’eau, juste du desert, et OSMAnd ne montre que des pistes, pas d’habitation ni de cours d’eau. Nous allons tenter de prendre une voiture ou un camion. Le problème, c’est qu’avec la route fermée en amont, il n’y a strictement personne… Papa va demander à la police, mais ils répondent qu’ils n’ont pas de véhicule allant là-bas pour l’instant. Par contre, il y a un bus à 13h00. Il est 11h30, ce n’est pas pour tout de suite… Nous tentons un taxi, mais il ne fait que le trajet pour Huancayo, ça ne l’intéresse pas de monter…

Le taxi passe et repasse, nous lui redemandons, il serait ok pour S/350, Papa négocie, le prix descend à S/200 mais c’est toujours trop. Tant pis, nous allons attendre le bus. Nous discutons avec les gens du coin.

C’est à 13h30 que le bus arrive, nous demandons si nous pouvons embarquer les vélos. Le copilote est d’accord. Nous chargeons les sacoches dans une soute avec des pneus énormes et beaucoup d’autres sacs. Les vélos finissent dans une soute à l’arrière, couchés sur des bagages. Espérons qu’ils arriveront entiers.

Nous commençons l’ascension, les paysages sont magnifiques ! Par contre, nous serrons les fesses ! Avec toutes les épingles à cheveux, le précipice, la route étroite, sensations fortes garanties ! Le bus est même obligé de s’y prendre à deux fois pour prendre certaines épingles.

Nous croisons des villages, même des écoles, nous aurions pu commencer la montée et nous arrêter en chemin, ce n’est pas si désertique que prévu. Mais tant pis, nous sommes motorisés maintenant. En fait, en affinant la recherche dans OSMAnd sur les écoles, ça nous montre une myriade de points le long de la route, là où sont les villages qui ne sont pas représentés. on le saura pour la suite !

Nous rejoignons un plateau. Entre la montée et ça, nous n’aurions jamais imaginé ce genre de décor d’en bas. C’est juste fabuleux.

Il est un peu plus de 15h30, nous voilà à destination. A peine descendus du bus, nous sommes assaillis et questionnés. Les gens d’ici ne doivent pas voir beaucoup de touristes et encore moins de cyclistes. Nous allons sur un rond-point prendre le goûter. De nouveau, on nous encercle, on nous observe et on nous questionne.

Peut-être pourrons-nous camper un peu plus loin, le terrain est plat, c’est devant le commissariat. Il est 17h30, nous allons voir pour planter la tente, il y a en fait beaucoup trop de passage. Il y a une école à côté, nous demandons mais le directeur n’est pas là et les gens ne veulent pas prendre la responsabilité de nous héberger. Ils nous conseillent l’église.

Nous partons donc là-bas. Mais il n’y a personne. Sur la place, de nouveau, les gens nous encerclent et nous questionnent. Un groupe de jeunes filles parlent un peu français. Soudain, Lucas enlève son casque et des waouh surgissent du groupe 😀 Il est blond, elles sont fans ! Un homme retourne voir avec Papa pour trouver un responsable de la paroisse, mais il n’y a pas de place pour nous. Tant pis, il commence à se faire tard, nous allons nous rendre dans un hôtel.

Nous en choisissons un sur Ioverlander, il n’est pas très cher, il fera l’affaire. Le gérant nous dit que son parking n’est pas sûr et nous propose de monter les vélos à l’étage. Impossible, l’escalier est mal agencé. Diabolo et Satanas finissent chez lui finalement.

Les enfants jouent aux cartes avec Papa, Maman rédige des articles. Nous allons ensuite dîner en bas, poulet-frites au menu.

Nous voulions à la base retourner sur la route initialement prévue. Mais pour y aller, c’est en fait une piste d’après les locaux. Nous allons donc continuer sur le plateau. C’est un peu plus long mais nous ferons avec.

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1 réponse

  1. Papy Christian dit :

    encore un plaisir de vous lire
    bisous 😘😘😘😘

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