10 octobre 19 – De Santa Maria à PK 4182 – 84 km (5683 km) – J190

Ce coup-ci, c’est à 04h00 du matin que des gens décident de venir écouter de la musique à côté du camping ! Ils ne dorment donc jamais les argentins ? Tant pis…

Le réveil sonne plus tôt que d’habitude pour essayer de profiter de la fraîcheur matinale. Les enfants ne l’entendent pas (comme d’habitude), Maman a du mal à se lever (comme d’habitude), c’est Papa qui se lève pour préparer le petit-déjeuner (comme d’habitude !). Mais cette fois, tout le monde émerge plus vite que d’habitude. Nous prenons le petit-déjeuner et plions les affaires. Nous partons à 09h45. C’est encore un peu tard, mais c’est toujours mieux qu’hier.

Nous faisons un premier arrêt à la boulangerie puis nous mettons vraiment en route. Dès le premier rio, il est flagrant qu’il ne faut pas compter sur eux pour avoir de l’eau en cette saison. Tout est à sec, mais quand il pleut, cela doit être assez violent.

Nous alternons désert et petits villages. Vers 11h30, nous faisons une pause dans une boutique pour nous acheter une bouteille de boisson fraîche et gazeuse, non, pas du coca pour une fois, du sprite ! Voyant que nous avons des drapeaux et qu’il manque celui de l’Argentine, il nous en propose un pour compléter notre collection !

Nous repartons ensuite avec un léger vent de dos. Toujours du désert et des villages. Nous prenons notre pause déjeuner dans un restaurant au bord de la route, il propose des sandwichs milanesa, des empañadas et des tartes. Ce sera parfait, par contre, nous découvrons à la fin du repas qu’il est très cher ! Quand nous payons, nous découvrons des mots d’autres cyclistes que nous connaissons, les HeyBro, les EveilNomade et les Bicyclife ! Nous laissons nous aussi notre empreinte (en plus de nos billets).

Nous avons déjà bien roulés, nous reprenons la route confiants. Nous atteignons les dunes, ici, c’est le vrai désert, il n’y a plus de village. Une fois le plateau atteint, nous parcourons la ligne droite qui n’en finit plus… Une voiture nous double, “allez la France !”, mais comment savent-ils que nous sommes français ? Ce n’est pas écrit dans notre dos… Nous avons du les croiser plus tôt mais ne nous en souvenons plus. Déjà, dans la quebrada, on nous avait encouragé de la même manière.

Devant nous
Derrière nous

Nous prenons notre goûter sur le lieu d’un bivouac répertorié dans iOverLander. Il n’est que 16h30, nous nous disons que nous allons faire encore 10 kilomètres pour rejoindre un petit aéroport et terminer la montée. Le vent est avec nous, autant en profiter et de plus ça raccourcira l’étape de demain. Les trois premiers kilomètres se font facilement mais soudainement, le vent tourne. Nous l’avons maintenant de face, il est fort, nous roulons désormais à 7 km/h… En plus, le genou de Maman lui fait mal vu qu’il faut forcer pour avancer… Nous rejoignons tant bien que mal l’aéroport, nous ne pouvons pas camper à côté ni dedans, il faut une autorisation mais la personne nous indique un camion de l’autre côté de la route, nous pourrons sûrement camper pas loin.

Nous demandons l’autorisation, il n’y a pas de soucis. Nous pouvons même utiliser la cuisine. Hebert et Enrique nous accueillent super bien dans leur base-vie roulante de chantier, où ils vivent la semaine pour réparer les croisements de la route avec les divers rios, ou les préparer pour les prochaines crues. Ce soir, changement de menu, c’est polenta. Vous vous en doutez, les enfants ne mangent rien… Nous nous couchons tôt (21h30) même si nos voisins d’un soir écoutent de la musique.

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4 réponses

  1. Papy Christian dit :

    coucou les photos devant et derrière se rassemblent, les lignes droites doivent être sans fin🤪🤪
    bisous à vous quatre 😘😘😘😘
    papy Christian

  2. even dit :

    Hello, Votre moyenne kilométrique en augmentation, sans doute le bœuf argentin :-). Bonne route

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