20 février 20 – De la Laguna Garzón à San Rafael – 35 km (10080 km) – J323

Tout s’est bien passé, personne n’est venu nous déranger cette nuit ! Nous nous réveillons doucement. Mauvaise surprise, dehors le vent souffle très fort ! Au moment où Papa sort préparer le petit-déjeuner, la pluie commence à tomber… Heureusement, cela ne dure pas longtemps. Nous mangeons à l’intérieur pour éviter d’avoir froid.

Tout doucement nous nous préparons et sommes finalement près à partir vers 10h00. Nous voulions faire 50 kilomètres aujourd’hui mais cela va être difficile vu le vent. Celui qui hier nous rafraîchissait va nous ralentir… Car bien sûr, il est de face… Maman s’inquiète du nombre de kilomètres qu’il reste à parcourir. Aurons-nous le temps ? Mais bonne nouvelle, elle avait fait le calcul un jour où elle était fatiguée, il y avait 75 kilomètres en trop ! Tout va bien !

Tant pis, nous nous mettons en route, nous verrons bien. Après un hôtel qui propose des chambres sur l’eau, nous arrivons rapidement sur un pont. Il est surprenant car il forme un cercle sur l’eau, un rond-point. Pourquoi avoir fait ça ? C’est une question qui restera sans réponse. Mais il a le mérite de faire rire les enfants.

Puis la route se poursuit, nous luttons pour avancer. C’est loin d’être simple… En plus ce sont des grandes lignes droites. Nous faisons une petite pause pour regarder des gens apprendre à faire du kite-surf.

Depuis plusieurs jours, nous avons le bonheur d’être accompagnés par des perruches vertes, les mêmes que celles du nord de l’Argentine.

Puis la route n’est qu’une succession de grandes propriétés avec de belles maisons. Nous sentons bien que nous arrivons dans le coin riche de la côte.

Petite pause boulangerie pour acheter du pain pour ce midi. Il y a de bonnes baguettes, nous faisons mal au porte-monnaie mais nous nous offrons ce plaisir !

Puis voilà une grande ligne droite le long de la plage. Nous sommes fouettés par le sable, c’est très douloureux. Les enfants se protègent comme ils le peuvent, les parents mettent les tours de cou, Maman met même un pantalon. Ça dure un bon moment…

Ce passage terminé, nous n’avons plus qu’à enlever le sable accumulé sur les vélos et dans les chaussures. Il a collé sur les chaînes aussi, surtout celles de devant qui était plus exposées. Il faudra vraiment les nettoyer…

Nous traversons ensuite une zone protégée pour ses cactus. Mais elle ne dure qu’un kilomètre. En attendant, le vent souffle toujours et nous avançons vraiment doucement… Il ne souffle peut-être pas autant qu’en Patagonie, mais l’Uruguay se défend bien sur ce point !

Nous cherchons maintenant une zone abritée du vent pour déjeuner. Ce n’est pas chose aisée, ici les abri-bus ne sont pas fermés… Et sur le bord de la route, il n’y a pas grand chose. Nous croisons des uruguayens, ils nous proposent de venir chez eux pour prendre notre repas mais il nous faut repartir en arrière. Nous n’hésitons pas très longtemps et refusons. Chaque kilomètre se paye cher, alors nous allons éviter de les faire deux fois ! Nous finissons par trouver des buissons. C’est parfait. Enfin presque… A peine installés, une averse commence. Les gouttes sont très froides ! Heureusement, elle ne dure pas longtemps et nous avons à peine le temps d’être mouillés. Le soleil ressort, nous séchons rapidement. De loin, nous entendons une voiture arriver, elle fait un bruit d’enfer. C’est une Ferrari magnifique !

Les ventres bien remplis, nous reprenons la route. Nous commençons à être fatigués pourtant, nous n’avons fait qu’un peu plus de 20 kilomètres et quasiment que du plat !

La route qui s’était écartée de l’océan le rejoint, le vent redouble d’intensité… Aïe ! De nouveau, le sable vient nous frapper mais ça ne dure pas très longtemps ce coup-ci.

Encore quelques kilomètres pour rejoindre le camping. Nous traversons des villes avec des magasins de luxe. Il y a plus de monde d’un coup, à pied et sur la route. Sur le bord, le trottoir est assez large pour nous accueillir, nous ne crachons pas dessus. En ville, nous avançons un peu mieux, nous sommes plus abrités.

Nous nous arrêtons faire quelques courses pour le repas de ce soir. Nous voyageons léger, ça fait du bien mais cela oblige de faire plus souvent les magasins… Des gens viennent vers nous et nous questionnent ou nous félicitent. Mais globalement, les uruguayens sont plus réservés que les argentins.

Une rivière à traverser et de nouveau, un pont insolite ! Il fait des vagues ! C’est marrant mais à vélo pas tant que ça… C’est que ça monte raide ! Celui là aussi, il amuse les enfants !

Nous passons quelques zones où il serait possible de planter la tente mais ce n’est pas abrité du vent et pas discret du tout… Mais voilà le camping. Il n’est pas donné, mais nous serons bien installés. Nous envoyons vite un mail à Eric (un IOverLander) qui nous attendait ce soir dans sa maison, plus loin, trop loin avec ce vent. Nous le verrons demain.

Pour la fin de la journée, les enfants jouent, Papa fait une lessive, tout le monde prend une bonne douche. Nous prenons le dîner, il ne fait pas chaud du tout. Nous ne traînons pas trop et filons nous coucher après l’écriture de l’article et la vaisselle. Le compteur semble correct pour cette journée, l’anomalie d’hier restera un mystère.

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1 réponse

  1. chloé dit :

    coucou, vous êtes déjà en espagne ! ramenez-nous le beau temps ! bises

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