17 avril 19 – De Quilotoa à Zumbahua – 13 km (236 km)

La nuit n’a pas été de tout repos. Un chien voulait rentrer dans la tente pour passer la nuit avec nous, puis un mouton est venu bêlé juste à côté.

A 6h30, Martin a réveillé tout le monde. Un peu de fabrique à histoire pour gagner du temps et nous partons à la recherche d’un petit-déjeuner (vu que nous n’avons pas grand chose). Quasiment tout est fermé ! Nous finissons dans un bouiboui à manger des œufs et du pain avec un thé et un jus de fruit. Comme d’habitude, Martin ne mange rien, Lucas veut un chocolat chaud puis ne le veut plus et le veut de nouveau (après des pleurs). Nous avons toujours faim, ça ne nous remonte pas le moral.

Nous allons faire un tour au bord du cratère, les enfants ont déjà mal aux jambes. Nous ne pourrons donc pas descendre au fond, ils ne pourront pas remonter.

Maman va faire le tour des hôtels pour essayer de passer une meilleure nuit. Rien en dessous de 45$. C’est trop cher et cet endroit commence à ne plus nous plaire (peut-être trop touristique ?). C’est quasiment uniquement de la descente jusque Zumbahua et ce n’est pas très loin. Il semble y avoir des magasins et des petits hôtels. La décision est prise, nous partons !

C’est assez rapide jusqu’au village où de nouveau une bonne pente nous arrête. Nous poussons avec tout le monde qui nous observe. Il ne reste que 300m, tout va bien. L’hôtel nous propose une chambre pour 20$, nous la prenons. Nous commençons par laver du linge, il fait beau et la plupart de nos vêtements sont sales. Les enfants jouent dans la chambre.

16h00, nous partons faire quelques courses (avocats, pain, fromage, maïs, sauce tomate) et prendre le goûter. Nous trouvons des jeux pour les petits. Puis des gouttes commencent à tomber, zut le linge ! Nous remontons donc au pas de course. Mais c’est trop tard. Nous filons prendre la douche, écrire le blog. Les enfants jouent dans le lit superposé. 19h00, nous mangeons à l’hôtel, il pleut toujours et le linge ne séchera donc pas 🙁 Quelle poisse !

Depuis plusieurs jours, nous ne comprenons plus ce que les gens disent, ils parlent en Kichwan (quechua). Heureusement, ils parlent aussi très bien espagnol 🙂

Espérons que nous allons bien dormir. Allons-nous rester une journée de plus ou allons-nous repartir demain ?

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6 réponses

  1. Elodie et Guillaume dit :

    Courage les amis, allez-y doucement reposez-vous ! Après les bas il y a les hauts… C’est comme après un bon mur il y a une bonne pente !

  2. Guillaume dit :

    Bonjour à vous, alors pour vous donner du courage, on vous a fait quelques alexandrins avec des jeux de mots (un peu faciles ;), sur vos destinations 😊
    “Richard et Nathalie voyagent en famille,
    Ils ont quitté Quito pour le Cotopaxi,
    Et pendant que Richard escalade à vélo,
    Les garçons, Nathalie, font la côte en taxi !!!
    Et Richard dit à Nath : “tu as peu de kilo,
    Toi dans le minibus, prends les tous et ainsi,
    On se retrouve en haut, je serai plus tranquille”,
    Et apres ce jour sans fin, et un petit repas,
    Avec chien et mouton, tout le monde dansa,
    La fameuse Zumba, du bourg de Zumbahua.

    Bon ok les jeux de mots sont pourris, mais on pense bien à vous. Bises

  3. Arnauld JEANNET dit :

    Courage !! Ca a l’air bien + dur que ce que vous pensiez..

    PS: une suggestion, ajouter dans le titre juste après le date le numéro du jour depuis début du périple (Genre J16), pour qu’on se rende compte

  4. Mamie dit :

    Courage courage!!!les enfants il faut le temps à vous adapter au climat . Ne flanchez surtout pas. C’est dur.. ce serait trop facile si tout était tout rose . Reposez vous aux maximums pour êtres en forme pour la suite .Gros bisous à vous 4 😍😍😍

  5. Papy Christian dit :

    l’altitude environ 3500 m, c’est encore très haut, le manque d’oxygène doit être bien présent, avec les efforts physiques les corps et les cerveaux ont du mal à fonctionner normalement, il faut encore laisser du temps afin que les globules rouges se multiplient et jouent leur rôle de transport de l’oxygène, tout va aller mieux ensuite, encore un peu de patience.
    bisous

  6. Fanny dit :

    De gros bisous de tonton Abdou et tata Fanny de Marseille ❤️

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