19 juillet 22 – De Saint-Vulbas au Parc de Miribel – 46 km (184 km) – J6

La nuit a été des plus chaudes. Ce matin, à 5h30, la chaleur est déjà présente… La journée s’annonce rude. Alors nous ne traînons pas et commençons à tout plier avant 7h00. Lucas n’est pas au top ce matin, il s’énerve pour un rien. Il commence à fatiguer peut-être, je lui dis dès le début qu’il peut demander le tire-vélo en cas de besoin. Le voilà rassuré, nous prenons la route vers 8h40.

Quelques kilomètres et voilà une bonne côte dans le village de Hières-sur-Amby. Nous sortons la corde pour Lucas, pour Kyan et Martin, ça passe nickel !

C’est reparti ! Nous avançons à un rythme pas trop mauvais (pour nous évidemment) et passons la centrale nucléaire sous les questionnements des enfants, toujours avides d’apprendre.

La route est très sympa, nous zigzaguons dans les villages et dans les champs. Oh mais que voilà !!! Des arrosages automatiques !!! Faites qu’il y en ait un qui déborde sur la route…

Déviation en cas d’arrosage ? Jamais de la vie !

Nous trouvons notre sésame ! C’est l’heure de la douche !

Pause courses et viennoiseries (il est 10h30), mais où sont passés les panneaux ? Nous regardons la trace, “allons par là“. Puis erreur à un rond-point, “c’est pas grave, on la récupère après“, et la mauvaise surprise “zut ça monte“, “hop, hop, on sort la corde“…

Une grande descente à nous décoiffer, toujours pas la trace d’un panneau mais nous continuons à suivre notre trace, et c’est un chemin de terre qui nous attend. “Ok, pas de problème“.

Retour sur le bitume en longeant un champ de chanvre.

Et passage dans un bois ! Bon, nous faisions les fiers au début, heureux d’être à l’ombre. Mais le chemin est devenu un peu chaotique, pas évident pour les enfants. Surtout que ça monte !

Fin de la piste, un couple de suisses nous demandent de l’aide. Crevaison et pas de démonte-pneu correct… Pendant que Papa les aide, je repars avec Martin et Lucas. Le groupe au complet, voilà enfin… le retour des panneaux ! Chouette ! C’est reparti de plus belle !

Avec tout ça, j’ai oublié de vous dire où nous avons décidé d’aller. Pas de réponse des warmshowers contactés (c’est la première fois), nous visons donc une aire de camping-car à 30km. Une fois là-bas, nous verrons bien. Bon, et bien nous y sommes et ça ne fait pas vraiment rêver… Nous mangeons quand même là et allons réfléchir.

C’est décidé, nous allons tenter d’aller au parc de Miribel. Cela nous fait encore environ 15 bornes à parcourir mais les enfants sont bien (Lucas pédale seul sauf dans les montées, Kyan râle un peu mais est ok pour continuer), avec le vent, la chaleur est presque supportable. Comme on dit: “un mars et ça repart”, sauf que nous n’avons pas de mars et que si nous en avions, ils tireraient la gueule…

Nous voilà donc rapidement sur le chemin de halage, oh joie, c’est ombragé !!! Résultat, c’est très agréable au final, nous avons bien fait de continuer. C’était sans compter sur une chute de Martin dans la boue, mais plus de peur que de mal, tout va bien.

Un pont se présente pour rejoindre l’autre rive, le parc est fléché par là sauf que ma trace continue tout droit. Soit, nous traversons. Euh, mais là, ça ne va pas être possible. Un vent de face souffle fort et c’est en plein cagnard. Demi-tour, nous rechangeons de rive pour rester abrités.

Mais voilà un drôle de vélo ! C’est un participant à la Sun Trip de cette année (dans les Alpes), son vélo est excellent. Forcément, nous papotons un peu.

Recharge de bouteilles au robinet, Papa nettoie un coup la chaussure et les sacoches de Martin. De mon côté, je repars devant avec Lucas. Nous sommes vite rattrapés par Martin. Papa et Kyan n’arrivant pas, nous nous arrêtons un moment au pont de Meyzieu. Des gendarmes plongeurs sont en plein boulot, nous les observons un moment, puis faisons une bataille d’eau pour nous rafraîchir (il y a de nouveau une fontaine). Je reçois un message, Kyan a crevé. Tant pis, nous repartons quand même en direction du dernier pont, nous serons vite rattrapés.

Que nenni ! Nous prenons donc un petit goûter (il est 16h00 passées). Ils finissent par arriver. La réparation a duré plus longtemps que prévu. Une rustine mal collée, merci la chaleur, changement de chambre à air, bref, 45 minutes de bonheur.

Traversée de la passerelle, arrivée dans le parc, l’odeur de la baignade nous porte !

Enfin, le graal, nous ne nous faisons pas prier pour aller dans l’eau… et (re)prendre le goûter bien sûr !

Petite mésaventure: des jeunes se jettent des pierres (ce n’est pas très malin), l’un d’eux s’énerve, s’en prend à un autre et lui assène un coup de pierre sur le crâne. Le frappé se met alors à pleurer, à vomir et à tomber. Tout ça pendant que ses copains rigolent, que les gens dans l’eau disent beurk. Bref… Je vais donc l’aider à se relever et l’amène au poste de secours. Il me dit qu’il a la tête qui tourne. Il peut le pauvre…

Ca de fait, nous retournons à l’eau, décidons de dîner sur la plage avec des crudités qu’il nous reste, nous avons vu un coin pas mal en venant pour bivouaquer, nous irons après (surtout après une petite dernière baignade). Départ au coucher du soleil, nous nous dépêchons de tout installer juste avant la nuit et de nous mettre au lit. Je traîne à tracer les aventures de notre journée et dodo !

Nous sommes vraiment fiers de toute la famille aujourd’hui et pouvons fêter notre premier bivouac à 5!

Vous aimerez aussi...

4 réponses

  1. Papy Christian dit :

    On s’y croirait… Un régal de vous suivre
    Bisous 😘

  2. Mamie dit :

    Je suis toujours fière de vous les enfants.
    La photo de Lucas sur le siège en bois est magnifique .
    Je vous fais de grooos bisous 😘 mamie

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.