30 avril 24 – D’Aalborg à Søheden Skov shelter – 48 km (1683 km) – J43

Ce matin, les parents laissent les enfants dormir un peu plus longtemps pendant qu’ils commencent à ranger l’appartement. Nous prenons ensuite le petit-déjeuner tous ensemble et enchaînons avec le rituel habituel, école, sacoches, chargement des vélos…

Tout ce petit monde est prêt à 10h, passage au supermarché pour ramener nos bouteilles plastiques consignées et nous partons direction les quais pour emprunter le pont nous permettant de traverser le Limfjord.

La maison de la musique devant
et derrière
Les quais

Les vélos ne font pas un bruit, Papa a lubrifié les chaînes hier. Maman lui demande s’il en a profité pour resserrer les nombreuses vis, « ah ben non, nous n’avons pas fait beaucoup de pistes de toute façon ».

Une fois sortis de la ville, la voie cyclable nous fait emprunter un petit chemin. Pause pipi et tiens, la béquille de Satanas ne tient pas en place. Nous avons perdu un écrou !!! Mais c’est incroyable, à croire que Maman a eu une prémonition. Papa sort le sac noir, fouille partout, finit par dénicher un écrou au bon diamètre et vérifie les autres serrages. Tout est bien qui finit bien. Mais avec cette histoire, nous avons perdu une bonne demi-heure, et un écrou.

Est-ce que c’est le bon diamètre ?

Petit passage rébarbatif en bord de route avec le vent qui nous ralentit puis c’est une piste dans les bois qui nous accueille. Nous sommes bien abrités du vent. Ouf ! De plus, la balade est très plaisante. Nous traversons ensuite une forêt de pins et avons l’impression d’être dans les Landes.

Aïe ! Ça va faire mal aux cuisses !
Promenons-nous dans les bois…
… pendant que le loup n’y est pas
Au milieu des pins
C’est presque fini

Il est maintenant temps de retrouver la route et le vent. Grrrr…

Spectacle d’éoliennes

Pause déjeuner à Hjallerup à l’abri du vent et des petites gouttes qui nous accompagnent depuis un petit moment. Rien de grave, il n’y a même pas de quoi nous mouiller (nous séchons au fur et à mesure à l’aide du vent). Petit point itinéraire de cet après-midi, la piste de ce matin et le vent nous ont un peu attaqués, nous décidons de réduire un petit détour que nous avions prévu.

Nous faisons les courses pour ce soir et demain car le 1er mai est en vue. Les magasins semblent être ouverts mais nous préférons assurer le coup. Avec tout ça, la journée est déjà bien avancée…

Et revoilà notre bonne vieille route et son compagnon le vent…

Au moment de bifurquer pour le reste du petit détour, Maman n’a pas très envie. Le vent a eu raison d’elle. Les enfants aussi veulent aller au plus court. Papa cède et nous filons tout droit le long de cette maudite route.

Mais cela ne dure plus très longtemps. Nous tournons à gauche dans les bois. De nouveau, nous sommes bien. Par contre, la piste est bien moins agréable que ce matin. Elle est toute encailloutée, comprendre : « recouverte de cailloux de la mauvaise taille qui font que les vélos glissent et que nous avons l’impression que la roue arrière va passer à l’avant… ».

Papa et Maman ont fait tomber la veste !

Au bout de quelques kilomètres, nous avons un peu de répit. La piste se transforme et devient plus agréable à rouler. Bon, nous retrouvons vite le revêtement du début, mais c’est toujours ça de gagné.

Il est environ 17h, nous arrivons à notre shelter de ce soir. Il est à côté d’une école nature et a une grande aire de jeux (parfait pour les enfants !).

Les parents ne voient plus les enfants jusqu’à l’heure du dîner. Des nouilles chinoises avec des saucisses grillées. Miam !

Les températures sont bien remontées, pas besoin ni de doudoune, ni de bonnet ce soir ! Les parents s’installent quand même au coin du feu pendant que les enfants retournent s’amuser !

Nous avons progressé dans nos réflexions pour notre arrivée à Stavanger. Nous allons sûrement nous poser au camping et aller randonner au Preikestolen en bus. Nous pourrons y passer une journée et nous mettre tranquillement en route le lendemain. La traversée sera sûrement pour vendredi soir du coup !

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