10 août 24 – De Osnabrück à Konz – 18 km (5933 km) – Train 450 km – J145
Ce matin, les enfants ont beaucoup de mal à se lever… Les parents prennent le petit-déjeuner et les laissent dormir. Mais, au bout d’un moment, il faut y aller, nous voulons prendre un train à 10h40. Et oui, aujourd’hui nous continuons sur le thème du voyage sur rails ! Nous faisons le trajet avec un couple de cyclistes de Cannes qui se dirigent vers Hambourg. C’est l’occasion de discuter un peu !
Notre premier train va à Düsseldorf. Il est sur le quai, les vélos rentrent dans l’ascenseur, il y a de la place… Nous avons même le temps d’aller nous acheter des bretzels avant de partir ! Heureusement que nous sommes arrivés tôt, le wagon est finalement bien rempli !
A Düsseldorf, ça se gâte un peu… Le train à destination de Koblenz ne part pas de cette gare, il y a donc déjà du monde dedans… Pas de wagon entier dédié aux vélos mais des emplacements sont présents dans chaque wagon (avec des strapontins). Le souci, c’est qu’il y a du monde quand le train arrive et qu’il nous est impossible de monter car des personnes sont assises… Bon, nous prendrons le prochain, dans une heure. Aux extrémités, il y a moins de monde, nous allons essayer là. Mais de nouveau, rebelote…
Ok, fini d’être bien élevé. Le train arrive, Maman est devant la porte et avance dans le wagon alors qu’il y a du monde assis. Elle pousse littéralement les gens en leur disant (dans son plus bel allemand) que ces places sont pour les vélos et qu’il faut qu’ils se poussent. Pas de chance, il y a des personnes âgées dans le tas, tant pis. Victoire, Maman réussit à caser son vélo, Papa a moins de chance, les gens le regardent et reprennent leur discussion et leurs écrans… Tans pis, il reste au milieu du passage, au moins, nous sommes montés !
A Koblenz, nous ratons de peu notre correspondance pour Trier, la faute à la queue dans les ascenseurs (augmentée par quelques personnes qui pourraient prendre l’escalator)… Nous prenons le train suivant qui s’arrête à toutes les gares. Il y a peu de place pour les vélos mais c’est carrément le conducteur qui nous indique comment les positionner. Il fait même changer de wagon une dame avec une poussette ! Nous avons vraiment de la chance parce qu’il ne rigole pas et refuse de laisser monter d’autres vélos faute de place, il refuse qu’ils restent au milieu, et refait son agencement ou la police à chaque arrêt si nécessaire. Dire que dans les trains précédents, c’était le chaos !
Enfin nous sommes à Trier ! Comme la veille, nous ne savons pas où dormir. Ce coup-ci, hors de question de se poser dans un camping. Nous faisons des courses y compris pour demain (nous serons dimanche) et prenons tout de même le temps de faire un petit tour en ville.
Nous sortons de la ville et longeons une voie de chemin de fer et une route très passante. Nous nous arrêtons à une table de pique-nique et prenons notre dîner (froid). Nous pourrions poser la tente là mais c’est vraiment glauque… Il commence à faire nuit mais nous décidons de continuer.
A Konz, nous passons devant une grande étendue d’herbe le long de la Moselle, plusieurs groupes sont installés avec des barbecues. Nous tentons notre chance un peu plus loin sur l’autre rive mais là aussi, du monde et la tente ne rentre pas. Nous retournons donc nous mettre un peu à l’écart sur l’herbe. Nous entendons beaucoup la route (les voies du train sont plus loin) mais peu importe, il nous faut nous poser. Nous montons la tente dans le noir et filons nous coucher ! Encore une fois, nous sommes épuisés mais ça y est, c’est fait ! Demain nous reprenons le vélo !