23 mai 19 – De Loja à Rio Boquerón – 47 km (948 km) – J50
Pourquoi les enfants décident-ils de dormir le matin quand nous voulons nous lever tôt ? Bref, vous l’avez compris, le réveil sonne et ils roupillent… Nous avons le temps de prendre une douche et de ranger toutes les affaires. Finalement, nous les réveillons pour aller prendre le petit-déjeuner.
Il est 7h45 quand nous y allons, pas de chance, le café choisi est encore fermé. D’ailleurs, c’est le cas pour la plupart des enseignes. La ville est encore endormie, ça contraste avec la campagne où tout le monde est debout avant 6h00. Nous en choisissons un autre et demandons l’heure d’ouverture sous le rideau de fer à moitié fermé. On nous ouvre ! Super !
Nous passons commande, ce coup-ci avec les œufs, il y aura du jambon et du bacon. C’est jour de fête ! Quand tout arrive, on nous sert aussi de la confiture de lait avec le pain. Miam, un délice ! De plus le café est bon, tout est réuni pour nous mettre en forme.
Maman part faire quelques courses pour le pique-nique pendant que Papa et les enfants vont charger les vélos. Maman trouve même un cadeau pour Lucas en chemin 🙂 Super !
Nous prenons les montures un peu avant 10h00 et entamons la sortie de la ville. Ce n’est pas chose aisée… Ça monte très raide par moment, façon San Francisco ! Nous avons décidé de prendre une route secondaire pour éviter la Panaméricaine. Mais ça implique de gravir la colline… Nous allons passer au pied des éoliennes, les enfants sont contents.
Nous montons, montons. La vue sur la ville est sympathique puis nous passons de l’autre côté. Ça monte toujours et c’est toujours aussi beau ! Une voiture auto-école que nous croisons s’arrête, le moniteur descend et nous met en garde, le coin est dangereux. Bon, nous sommes montés jusqu’ici, nous continuons. De toute façon, il n’y a pas grand monde.
Ça y est, nous avons rejoins les éoliennes (sans aucun soucis). Nous les entendons vrombir. La vue est splendide ! Nous ne restons pas longtemps au col, il y a beaucoup de vent. Nous avions dit aux enfants que nous ferions la pause déjeuner ici, ils sont déçus. Nous repartons pour rejoindre la descente au bout d’une petite pente, toujours pas d’endroit pour s’arrêter…
Nous nous équipons et entamons la longue descente. Il pleuviote, mais rien de grave.
Nous rejoignons la Panaméricaine et nous arrêtons pique-niquer à côté d’une école, elle est fermée. Seul un petit chien derrière le grillage nous tient compagnie. Ah non, il y a aussi plein de petites bêtes qui nous piquent les jambes. Mais nous nous en rendons compte à la fin du repas… Nous ne traînons pas !
C’est reparti sur un revêtement tout neuf ! Nous voyons au loin des champs verts tout autour de Catamayo.
Nous avalons les kilomètres, doublons des camions ! Maman en oublie de faire des photos. Il est 14h30 quand nous arrivons à Catamayo. Nous avions prévu de nous arrêter là mais autant continuer. Quelques courses et nous enchaînons.
Nous sommes dans une grande plaine, entourés de champs de cannes à sucre. Le paysage a complètement changé.
Dans un premier temps, nous avons décidé de rejoindre le rio. Il est au pied de la longue montée que nous aurons à gravir. En chemin, nous voyons des charognards au bord de la route, ils se régalent avec les restes d’un chien. Le rio est une bonne surprise, nous y découvrons un parc avec une aire de jeu, des petits bouibouis. Il est même possible de se baigner ! C’est décidé, nous allons essayer de camper ici ce soir. Nous apprenons que le gardien passe vers 17h30. Il est seulement un peu plus de 16h00, mais pas de soucis nous attendrons. Nous nous offrons une petite glace, sauf Lucas qui fait encore la sieste. Martin profite des jeux.
Nous trouvons un bon emplacement à l’abri, Papa veut attendre le gardien avant de monter la tente. Pendant ce temps, ce sera baignade ! Sauf pour Lucas qui dort encore… L’eau est fraîche mais ça fait vraiment du bien !
Lucas se réveille enfin. Nous mangeons du gâteau à l’orange. Papa va faire un tour, Maman et les enfants tournent le dos trente secondes et paf ! Un chien en mange un quart ! Zut !
Il est trop tard pour retourner se baigner dans la rivière. Maman va avec les enfants jeter des cailloux dans la rivière. Le parc ferme à 18h, le gardien passe. Aucun soucis, nous pouvons camper ici cette nuit. Une grosse pluie s’abat alors sur nous, avec le vent, il pleut sous l’abri mais nous sommes toujours mieux là qu’à côté. Nous montons la tente. La pluie s’arrête au moment où nous allons préparer le dîner. Nous sommes bien installés sur une terrasse d’un des bouibouis. Nous avons même la lumière !
Le seul point noir de cet endroit, ce sont les chiens et les chats. Il y en a pas mal, espérons qu’ils seront calmes cette nuit…
A J50, vous commencez à faire davantage de kilomètres que prévus, bravo ?
On peut avoir une photos de vos jambes musclées ? En tout cas, vous prenez des couleurs !