18 août 19 – De Chungara aux Termas de Chirigualla – 10 km (3765 km) – J137

Nous avons bien dormi et quand le réveil sonne, les enfants sont encore dans les bras de Morphée. Ce matin, nous aurions pu rester au lit jusque 08h00 ! Dommage. Nous nous levons et allons prendre le petit-déjeuner. Il n’y a pas à dire, nous étions bien installés ici…

Puis il est temps de partir en quête d’une voiture pour au moins rejoindre le croisement avec la ruta 11. A peine sortis de l’hôtel, nous apercevons un monospace. Nous sautons sur l’occasion et ça fonctionne ! Ils nous emmènent jusqu’à la route. Nous sommes contents, nous pensions que ça durerait plus longtemps. Nous nous mettons donc à faire du stop sur la route principale. Avec tous les camions qui passent, nous pensons que ça va aller vite. Grossière erreur… Les camions ne ralentissent même pas pour la plupart. D’autres personnes arrivent, un bus va passer. Au pire, on le prendra.

Nous continuons quand même à faire du stop. Nous finissons par être pris par un camionneur, Johnny. Il transporte du verre et est très chargé, il va tout doucement. Nous voyons le bus passer en bas. Il finit par nous rattraper et nous doubler. Il va beaucoup plus vite que nous ! Ce n’est pas grave, tout le monde est content d’être monté dans un camion.

Nous discutons avec Johnny. Il nous offre un verre de coka quina. Nous nous prenons en photo. L’ambiance est bonne dans la cabine ! Nous voyons des vigognes et les paysages sont magnifiques.

Au loin, nous apercevons un cycliste dans l’autre sens, c’est Mike ! Il rejoint Putre. Nous lui faisons des grands gestes et nous le klaxonnons, pas sûr qu’il nous ait reconnus.

Nous passons un contrôle de police, Johnny doit descendre montrer les papiers, mais ça ne dure pas bien longtemps. Nous finissons par rejoindre Chungara, il est 11h10. Nous remercions Johnny et descendons du camion.

Diabolo et Satanas sont toujours là. Nous rejoignons les carabinieros, ils sont heureux de revoir Martin et Lucas. Ils prennent de nombreuses photos et appellent même leur famille, les enfants leur parlent au téléphone. Martin et Lucas essayent les jumelles et les radios. Pendant ce temps, les parents essayent de faire rentrer toutes les provisions dans les sacoches. Nous sommes vraiment chargés. De plus, les carabinieros nous ramènent des pommes, des biscuits et offrent du jus de fruit et des chocolats aux enfants. Ils nous gâtent ! Nous terminons de remplir la deuxième poche à eau avec l’une de leur bouteille.

Après les dernières photos souvenirs, nous leur disons au revoir et nous mettons en route, il est 12h15 environ. Nous faisons une première halte à côté du lac pour observer les vigognes et les flamants roses.

Nous continuons sur la piste, enfin… surtout dans le sable. Nous devons régulièrement pousser, c’est loin d’être facile, surtout avec notre chargement ! Très rapidement, nous n’entendons plus les camions. Les vigognes nous sifflent et s’en vont dès que nous sommes un peu trop près. Maman et Martin s’en sortent un peu mieux que Papa et Lucas mais leur vélo est plus léger. Nous nous entraidons. Les enfants doivent un peu marcher mais nous essayons de les laisser sur les vélos le plus possible.

Une tornade !

A 13h30, nous avons presque fait 4 km. Nous faisons notre pause déjeuner. Le vent s’est levé. une camionnette passe, c’est un chilien qui tient un restaurant plus loin sur la piste. Nous y ferons peut-être une halte dans les prochains jours.

Après un repas rapide, nous repartons… en alternant des phases de pédalage et de poussée… Il reste encore 2,5 km de montée, le sable est toujours là. A un moment, Martin descend du vélo, Maman pousse. D’un coup, Diabolo va vite ! C’est Martin qui aide à pousser, sans rien lui avoir demandé. Impressionnant !

Encore quelques efforts et nous voilà au sommet de la côte, à environ 4700 m d’altitude. Ce n’est pas rien ! Nous pouvons enfin commencer la descente.

Tout est plus facile et nous allons plus vite ! Encore quelques passages sablonneux mais aisément passés, sauf un. Papa a pourtant bien freiné mais Satanas se plante dans le sable et c’est la chute. Pas de mal pour les passagers par contre une attache d’une sacoche est cassée ! Zut ! Normalement, nous avons la pièce de rechange au fond d’une des sacoches, rien de grave donc.

Heureusement, nous sommes arrivés à notre lieu de bivouac, les bains chauds de Chirigualla. Nous voyons la petite cabane et y entrons pour voir. L’eau chaude coule à peine, le bassin est vide. Nous sommes déçus. Il est déjà 16h00, nous allons nous occuper de monter la tente. Un peu plus loin, il y a un emplacement idéal dans un petit cirque. Nous devrions être plus ou moins abrités du vent.

La tente montée et le goûter pris, nous retournons à la cabane. Papa finit par trouver le tuyau qui était bouché et le débouche. Ça coule et le bain se remplit ! Chouette, nous allons pouvoir nous baigner ! Nous allons vite prendre une serviette et nous tentons de nous mettre à l’eau. Les enfants la trouvent trop chaude et ne parviennent pas à y entrer. Pour Papa et Maman pas de soucis, qu’est-ce que ça fait du bien !

Nous ne restons pas trop longtemps, le soleil descend et il faut faire à manger avant qu’il ne fasse trop froid. Nous rentrons donc à la tente. Les enfants jouent à l’intérieur pendant que Maman finit de préparer la chambre et que Papa fait à manger. Nous dégustons nos pâtes habituelles. Il se met à faire très froid d’un coup. Nous nous lavons vite les dents et nous mettons au chaud dans la chambre. Peut-être que demain matin nous profiterons de nouveau des bains avant de nous mettre en route…

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2 réponses

  1. Olivier dit :

    Toujours heureux d’avoir de vos nouvelles j’espere que tout se passe bien.

  2. Mickael C dit :

    Pas mal la vue pour la pause pique-nique 🙂

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