22 août 19 – Des Termas de Polloquere à Llocuoma – 27 km (3898 km) – J141

Nous avons mis le réveil tôt comme d’habitude mais ce matin, les parents se lèvent un peu plus facilement, nous allons profiter des bains ! Maman est la première à sortir de la tente (qui est toute gelée) et à foncer dans l’eau. Elle est chaude sur le dessus et tiède en-dessous. Ça réchauffe, ça fait vraiment du bien ! Les enfants se réveillent, ils chouinent… Mais ils veulent aller dans l’eau. Papa les prépare, ils se plaignent de la chaleur au début puis sont contents d’être dans l’eau. Papa rejoint tout le monde.

Le soleil passe par dessus la montagne, les bains fument, le flamant rose se promène, un autre finit sa nuit. Nous sommes vraiment bien ici ! Sauf que, ça y est, les enfants se mettent à râler, plus possible d’en profiter… Grrr… Nous sortons de l’eau et nous habillons. Maman vide la tente (qui goutte) pendant que Papa prépare le petit-déjeuner. Enfin… Il essaye… Le réchaud est de nouveau encrassé, l’essence n’est vraiment pas top ! Un petit nettoyage et c’est parti. Les enfants ralent pour avoir du pain, une moitié de pain en fait. Il ne nous reste que ça pour eux, ils ne veulent pas tout le reste.

Maman se retourne par hasard vers le bain et voit un troupeau de vigognes en train de prendre leur bain ! C’est vraiment chouette ! Nous avons bien fait de traîner aujourd’hui !

Nous terminons de tout ranger et partons affronter l’épreuve du jour, une côte d’environ 2,5 km droit dans le pentu ! Ça va faire mal ! Il est tout de même 11h00, la journée est bien entamée.

Nous rejoignons le bas de la côte assez facilement, nous admirons les bains et profitons des vigognes.

Le moment difficile commence, nous peinons dans le début de la pente mais ne lâchons rien. Nous faisons régulièrement des pauses et nous surprenons de réussir à repartir. Nous devons pousser sur quelques passages mais uniquement pour nous sortir du sable dans lequel nous nous enlisons parfois. Au final, nous mettrons une heure pour arriver au sommet. Nous sommes fiers de nous ! Pour nous récompenser, nous grignotons des fruits secs.

Sur le chemin, nous voyons des traces, on dirait celles d’un gros chat…Peut-être un puma ?

Nous passons en Bolivie pour quelques kilomètres mais rien n’est signalé. La descente est technique, beaucoup de cailloux, du sable, c’est raide. Ce n’est pas reposant ! Mais tout va bien, nous ne chutons pas. Nous traversons ensuite un petit désert, passons à côté d’une lagune à sec. Revoilà la frontière, de ce côté elle est signalée. La route “pirate” emprunte donc bien un bout de Bolivie. Nous profitons de l’endroit pour faire la pause déjeuner.

Nous continuons dans le désert, il n’y a rien mis à part quelques alpagas. La piste est moyenne, nous n’avançons pas très vite.

En passant à côté de grosses pierres, Papa et Maman aperçoivent un viscache, il file se cacher, nous ne le reverrons pas. Dommage.

Au passage à gué d’un rio, nous nous arrêtons pour filtrer de l’eau. Nous ne savons pas trop où nous serons ce soir et ne voulons pas manquer.

C’est donc lestés que nous repartons, la piste est plus ou moins plate. Nous voulons avancer encore un peu. Nous passons un premier petit village où Martin voulait s’arrêter pour nous poser à Llocuoma un peu plus loin, un village abandonné. Martin est en pleurs, il voulait s’arrêter avant, nous ne saurons jamais vraiment pourquoi.

Un minivan passe, ce sont des français. Nous discutons un peu puis filons monter la tente. Il se fait tard et il va vite faire froid. La vue est magnifique malgré les bouteilles d’alcool vides et les bouts de voitures que nous voyons depuis que nous avons passé la frontière. C’est surprenant d’ailleurs !

Des voitures s’arrêtent au village, les hommes demandent si nous avons vu la police et quand nous sommes arrivés. C’est peut-être des contrebandiers. Ils nous saluent et repartent…

Pendant que Papa fait chauffer les pâtes, ils pensent voir des suris. D’ailleurs nous les entendons pendant le repas. Nous les verrons peut-être demain matin.

Malgré le peu de kilomètres parcourus, la journée a été fatigante. C’est peut-être l’accumulation des derniers jours et la côte affrontée. Demain, nous espérons rejoindre Colchane ! Nous voudrions vraiment remercier Irina qui nous a fait découvrir ces endroits à Cusco. Nous ne regrettons vraiment pas d’être passés par là !!! Et les PandasPedalent, leur blog nous a vraiment aidé.

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6 réponses

  1. Il n’y a pas besoin de nous remercier, on a fait le blog exactement pour ça : pour que d’autres voyageurs à vélo découvrent ces endroits extraordinaires 😉 Vous lire est un plaisir, ça fait remonter plein de souvenirs. Vous avez plus de chances que nous avec les animaux, on a l’impression que vous en voyez en peu plus, c’est vraiment chouette. Vous avancez toujours aussi vite avec les Pino, c’est impressionnant !

  2. Thierry dit :

    Super route. Connaissais pas. Mais ça vaut le détour !
    Bises

  3. Papy Christian dit :

    Dré dans l’pentu… les restes de Savoie Natale…
    coucou à vous quatre, énormes bisous 😘😘😘😘
    papy Christian

  4. Nicolas D. dit :

    J’en ai vu des milliers des paysages dans ma vie … mais là je dois avouer que ce panorama https://www.roulezdoudous.fr/wp-content/uploads/2019/08/DSC06091.jpg m’a bluffé ! Magnifique !
    Courage, et régalez-vous

  5. Romain dit :

    Se baigner nu avec un bonnet, y’a pas à dire, c’est ça la classe ! 😉

  6. Mickael C dit :

    Pareil que Nicolas D., j’adore cette photo !

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