23 août 19 – De Llocuoma à Colchane – 47 km (3945 km) – J142

Au début de la nuit, Papa a été réveillé par une bête qui rodait autour de la tente, et essayait de s’introduire, sûrement attirée par la poubelle. Nous ne savons pas ce que c’est et ne le saurons jamais, mais une fois la poubelle sortie et mise en sécurité, la bête ne s’y intéressera pas et nous laissera tranquille. Sinon, la nuit a de nouveau été froide mais tout s’est bien passé. Au petit matin, nous entendons de nouveau les gloussements. Ce doit être des suris. Ni une ni deux, les parents se lèvent et en voient deux mais loin de la tente. Les enfants arrivent peu de temps après mais ne les voient pas.

Il faut zoomer mais il y en a !

Nous prenons le petit-déjeuner au soleil. Pour une fois, Lucas mange de l’avoine et trouve ça bon ! Voilà une bonne nouvelle. Martin est toujours récalcitrant mais nous avons bon espoir… Nous essayons de ne pas traîner mais ne partons qu’à 10h30. Tant pis, c’est notre rythme, voilà tout…

C’est parti pour la petite montée, beaucoup de tôle ondulée. Puis vient la première descente. Nous suivons un petit rio avec beaucoup d’alpagas. C’est paisible. La piste monte et descend, toujours de la tôle du coup nous n’allons pas très vite, surtout Papa, il préfère préserver le vélo alors que Maman laisse aller et prend de la vitesse. Il faut dire que Diabolo est beaucoup plus léger que Satanas !

Nous arrivons à un mirador, la vue est grandiose.

En chemin, nous croisons deux voitures sans plaque. La deuxième, qui a entre autre une machine à laver à l’arrière, nous demande si nous avons vu des carabinieros aujourd’hui. Encore de la contrebande !

Pour le déjeuner, nous sommes dans la vallée. Nous y voyons des suris mais au loin, au moins, les enfants les ont vues !

Puis c’est reparti, toujours avec cette satanée tôle ondulée ! Nous traversons Enquelga et retrouvons la civilisation le temps de quelques mètres. Nous décidons de ne pas récupérer de l’eau, nous pensons vraiment arriver à Colchane pour ce soir.

Voilà que la piste remonte, de la tôle avec du sable en prime… Du vent… En plus des nuages nous rattrapent, ils sont menaçants ! Nous n’avançons pas vite et commençons à regretter notre choix de ne pas prendre d’eau… Nous continuons malgré tout, il ne reste que 15 km de piste après tout.

Le tonnerre gronde et nous donne envie d’avancer plus vite. Nous croisons deux voitures qui nous foncent limite dessus ! Hallucinant ! 3 km avant la fin de l’A-95, la piste devient bien dure, un soulagement, puis nous rejoignons la route goudronnée.

Le vent souffle toujours très fort, nous nous dépêchons et arrivons à Colchane dans la tempête. Le sable vole de toute part. Nous demandons au point d’information s’il y a un hôtel dans la ville. Il n’y en a qu’un, il sera pour nous. Nous allons vite nous mettre à l’abri, il n’est pas donné mais nous avons peu dépensé ces derniers jours, en plus le petit-déjeuner est inclus !

Au nom de l’humour 🙂

Nous prenons un bon goûter avec des barres chocolatées que Maman va acheter à la tienda. Elle était fermée mais en allant dans la maison d’à côté, Maman a trouvé une dame, presque aveugle qui lui a ouvert la porte. Elle a eu du mal à additionner les prix et à rendre la monnaie. C’est normalement son mari qui gère le magasin mais il était absent. Le temps de revenir à l’hôtel, la tempête est terminée.

Nous enchaînons avec une douche bien chaude. Quel bonheur ! Il y a même un sèche-cheveux ! Nous sommes tout propres et dépoussiérés (mais pas nos vêtements…), il faut dire que nous en avions besoin !

Nous prenons le dîner au restaurant de l’hôtel puis rejoignons notre chambre pour nous mettre au lit. Les parents profitent du wifi avant de fermer les yeux et se reposer de cette longue journée.

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