14 décembre 19 – Du Puente General Carrera au Rio Baker – 43 km (7975 km) – J255

Aujourd’hui, nous sommes réveillés par le soleil qui tape sur la tente, il fait très chaud à l’intérieur. Le réveil sonne peu de temps après. Nous prenons le petit-déjeuner, rangeons tout. Quelques gouttes tombent mais sans nuage au-dessus de nos têtes, ça ne dure pas bien longtemps.

Comme tous les jours, Edson part devant nous. De notre côté, nous prenons la route un peu avant 10h00 ! Nous traversons le pont et commençons à monter. Il ne faut pas perdre les bonnes habitudes ! La piste n’est pas extraordinaire, il y a beaucoup de cailloux, ça ne facilite pas les ascensions. Nous voyons toujours le lac General Carrera, ses couleurs sont toujours aussi belles !

Après une bonne côte, nous surplombons le lago Negro.

Des montagnes russes et nous rejoignons le lago Bertrand. Au loin, nous voyons l’eau qui tombe… Ça promet pour la suite ! Nous croisons deux cyclistes norvégiens en voyage depuis 15 mois, ils ont déjà pas mal vadrouillé et semblent bien avancer !

Nous remontons et la pluie commence à tomber. Nous nous habillons vite fait, mettons les enfants sous les ponchos et continuons notre route. Il va être l’heure de manger, nous pourrons nous arrêter à Puerto Bertrand.

Arrivés au village après avoir passé la piste un peu boueuse, nous voyons un restaurant et hésitons à y faire halte. Mais la pluie cesse et il ne fait pas très froid, nous allons donc prendre le déjeuner dans un abri-bus ! Il est gigantesque, nous sommes à notre aise pour manger. Un cycliste passe dans l’autre sens et s’arrête. C’est Edson ! Il a fait sa pause sur la place et attend l’ouverture du negocio (petit supermarché). En ville, il a rencontré un couple de cyclistes. Pendant que nous mangeons, un autre cycliste passe direction le nord, il s’agit de Pedro, un espagnol.

Vers 14h30, nous allons au supermarché. Pas de chance, il est encore fermé. Nous tentons de frapper à la porte mais sans succès. Il ouvre peut-être à 15h00. Il pleut de nouveau donc nous retournons nous mettre à l’abri. Deux jeunes attendent à l’abri, ils nous confirment l’heure d’ouverture. Nous prenons donc notre mal en patience et attendons…

15h00 ! GO ! Ce coup-ci, c’est bon, le magasin est ouvert. Nous achetons de quoi manger pour demain midi et du pain. Nous pouvons enfin nous remettre en route !

De nouveau, ça monte et ça descend. Désormais, nous longeons le rio Baker. Il est possible d’y faire du rafting. Il est d’un bleu splendide !

Désormais, il pleuviote et le soleil est sorti. Nous avons chaud sous nos tenues de pluies, nous commençons à être plus mouillés à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il est temps de les retirer !

Nous grimpons et sommes désormais au-dessus du rio. Edson voudrait camper pas loin de la confluence du rio Baker avec le rio Nef. Nous passons le sentier qui permet d’aller la voir plus près et arrivons au spot convoité. La vue est magnifique mais il y a un petit problème. Il n’y a pas d’eau à proximité! Nous ne pouvons pas rester là et devons encore avancer. C’est la déception d’autant plus que Maman commence à fatiguer et que Martin en a marre. Lucas, quant à lui, fait une énorme sieste depuis un bon moment !

Nous reprenons la route, pour 3 ou 6 kilomètres. De nouveau, nous croisons deux cyclistes, un couple franco-suisse. Edson les a rencontrés à Buenos Aires. Que de monde aujourd’hui !

Edson a une crevaison lente, il commence à marcher mais Papa le convainc de réparer. En effet, si jamais il faut aller loin pour avoir de l’eau, ce sera toujours plus rapide… Il semble y avoir un replat au fond, mais encore faut-il qu’il y ait de l’eau !

Victoire ! Il y a un petit ruisseau, nous allons pouvoir nous arrêter ! Le terrain n’est pas des plus plats mais ça fera l’affaire. Nous installons tente et tarp. Papa va chercher de l’eau, Maman prépare le réchaud. Deux argentins nous rejoignent, ils s’appellent Martin et Lucas mais ne sont pas frères ! Ils vont vers le nord et s’installent ici pour la nuit.

Nous dînons et il se remet à pleuvoir. Nous ne tardons pas à nous coucher. Enfin… Il est tout de même plus de 21h30 !

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