01 octobre 19 – De San Antonio de los Cobres à Santa Rosa de Tastil – 67 km (5223 km) – J181

Le réveil sonne à 07h00, les enfants n’ont pas très bien dormi. Dans le petit lit, Lucas a pris toute la place alors que Martin faisait tomber les couvertures par terre… Mais bon, tout le monde se lève tout de même. Une bonne partie de la famille argentine est levée depuis un moment. Nous les rejoignons dans la cuisine pour prendre le petit-déjeuner. Martin et Lucas grignotent puis filent regarder la télévision. Ils sont toujours autant attirés par cette boîte à images…

Nous préparons toutes les affaires et posons pour la photo souvenir. C’était vraiment un plaisir de passer ces moments avec eux.

Nous quittons San Antonio et retrouvons la route asphaltée, quel bonheur !!! Nous attaquons environ 30 km de montée mais en pente douce, il y a même quelques descentes parfois. Les kilomètres défilent facilement, cela change des deux derniers jours de vélo!

Nous revoyons des ânes au milieu de nulle part. Le vent souffle dans notre dos. Tout semble facile aujourd’hui.

22 km que nous roulons, nous nous arrêtons dans une ancienne station de train pour faire une cache. Il y en a beaucoup en Argentine. Il y a quelques années, la route n’était qu’une piste jusqu’ici.

Nous reprenons l’ascension jusqu’à l’abra blanca. La pente est un peu plus raide mais tout se passe bien. De quoi nous réconcilier avec le vélo !

Il y a une cache au sommet, nous allons la chercher pendant que Lucas termine sa sieste.

Nous prenons le déjeuner à l’abri du vent derrière un petit muret. Deux dames arrivent et nous grondent, nous sommes assis sur leur étalage pour vendre des souvenirs aux touristes qui s’arrêtent en bus. Nous discutons un peu, leur offrons une pomme et tout va mieux.

C’est parti pour la descente ! Les paysages défilent à toute allure. Maman admire les paysages mais refuse de s’arrêter parfois, elle préfère laisser filer Diabolo. La végétation change, il y a maintenant de grands cactus comme sur l’île Incahuasi. Au détour d’un virage, nous voyons une vache. Cela faisait une éternité que nous n’en avions pas vue une, à vrai dire, en l’apercevant, nous pensons plutôt à un bon steak qu’à l’animal en lui-même… 😀

Moins d’une heure que nous roulons, il est 14h40 et nous avons déjà fait les 36 km pour rejoindre Santa Rosa de Tastil. Dans le village, il n’y a pas grand chose, un musée et des vendeurs qui attendent que les cars de touristes s’arrêtent. Nous laissons toutes nos sacoches devant le musée, un vendeur offre des biscuits aux enfants et nous montons visiter les ruines. Elles sont juste 100 m au dessus, à vide, la piste est rapidement avalée.

Ce sont des ruines pré-colombiennes. Le site est beau mais il manque de panneaux explicatifs. Les ruines sont assez sommaires, il ne reste que le bas des murs. Mais nous faisons le tour, nous sommes seuls sur le site, avec le vent bien sûr.

Nous sommes de retour au parking et mauvaise surprise, le vent a renversé Diabolo et Satanas ! Heureusement, pas trop de dégats, le guidon de Maman a juste pivoté un peu. Papa dévisse et remet tout ça droit. Nous prenons le goûter puis allons chercher la cache juste à côté, mais pas de chance, elle n’est plus à l’endroit prévue. Nous sommes bredouille sur ce coup.

Nous redescendons au village, dégustons un coca au bar puis allons monter la tente sur la place. Quatre cars arrivent et déversent des touristes. Tout s’anime soudainement. Un argentin vient nous voir et nous félicite pour notre voyage et notre espagnol (celui de Maman n’est tout de même pas bien top…). Il nous demande si nous aimons l’Argentine, difficile de répondre, nous venons juste d’arriver.

Tous les minibus et les cars sont passés, le calme revient. Les enfants vont jouer avec une petite fille dans la rue puis nous préparons le repas, le campement est surveillé par un chien. Il est très gentil, les enfants lui lancent des morceaux de bois depuis le haut du mur, il s’amuse à les rattraper. Lucas a tout de même peur de lui, pour Martin, il y a du mieux, il supporte que le chien s’approche de lui.

Le vent souffle tellement fort que nous ne pouvons pas manger dehors, pourtant il ne fait pas froid. Nous dînons donc dans la tente puis c’est la routine du soir. A 21h30, tout le monde est couché.

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