26 novembre 19 – Du Pont Yelcho à Villa Santa Lucía – 31 km (7304 km) – J237

Il a plu toute la nuit et ce matin, ça continue. Tout est humide. La tente étant un peu trop grande, elle a en partie été mouillée par la pluie, tant pis. Nous prenons le petit-déjeuner dans la tente puis rangeons tout comme nous pouvons. Les brésiliens ont décidé de faire du stop pour rejoindre La Junta. Il y a peu de circulation, nos vélos sont très grands, nous décidons de rouler. A Villa Santa Lucía, nous essayerons de trouver un endroit au sec avec un poêle si la pluie ne cesse pas.

C’est donc à 11h00 et sous la pluie que nous partons. Il fait froid, nous avons mis les doudounes aux enfants. Comme hier, ils sont cachés sous les ponchos et comme hier, nous ne voyons rien à ce qui nous entoure. Quelques minutes après le départ, nous voyons passé un pick-up avec deux vélos à l’arrière, ce sont les brésiliens !

La première partie se fait relativement bien malgré la pluie, nous apercevons le camping abandonné. Ensuite, ça se gâte. Nous arrivons dans une côte bien raide et elle dure quelques kilomètres (la garce). Nous transpirons énormément sous nos vestes, du coup, nous sommes trempés. Mais pour le moment, nous n’avons pas froid. Nous ne trouvons rien pour nous abriter pour le déjeuner, aucune maison et aucun abri bus sur le tronçon. Maman a l’impression d’avoir une enclume accrochée au vélo (ça faisait longtemps). Elle finit par péter un câble ! Elle s’arrête sous un abri pas du tout au sec, tout est trempé, le sol et les bancs. Nous mangeons quelques fruits secs, elle se calme puis c’est reparti. Martin réclame à manger mais tout va être trempé si nous nous arrêtons pour déjeuner. Faute d’abri-bus, nous faisons l’impasse sur la pause de midi.

Voilà enfin la descente et le début de la caillante… C’est rapide. Nous atteignons un bout de piste, C’est un triste décor. Tout a été arraché, il n’y a plus aucun arbre, plus de vert. Que des cailloux…

16h00, enfin, la ville… Ici aussi, le décor n’est pas à la fête. Le village a été ravagé par une avalanche qui a déclenché une crue de la rivière, tout ça à cause de très fortes pluies, il y environ 2 ans. Au loin, des cyclistes sont arrêtés, ils semblent faire du stop. Ce sont peut-être les brésiliens. Mais nous avons froid et faim, nous faisons l’impasse sur la sociabilisation et entrons en ville. Nous nous dirigeons vers un camping-cabañas. Maman rentre à la réception qui fait aussi office de magasin. La gérante lui demande si elle veut une cabaña, Maman répond oui. Elle lui en demande $30 000 pour deux. Maman lui précise alors que nous avons deux enfants. La gérante réfléchit un moment puis Maman doit lui faire pitié vu son regard, elle reste sur $30 000. Certes, c’est une somme, mais après les trois dernières nuits et quatre journées, nous l’avons bien mérité !

Nous voilà donc installés, bien au chaud, le poêle étant déjà bien chargé! Nous prenons enfin le déjeuner, nous mettons tout à sécher autour du feu. Les enfants jouent pendant que les parents s’affairent à vider les sacoches et en vérifier l’étanchéité de chacune, faire une lessive…

Nous voyons un cycliste arriver dans le camping, il voyage ultra-léger. Il est visiblement trempé. Maman lui propose de venir se réchauffer et manger au chaud mais il décline poliment, il veut aller se coucher au plus vite pour repartir demain matin vers le nord.

Il est déjà plus de 21h30 quand nous dînons. Dehors, il pleut toujours autant. Les enfants vont au lit beaucoup trop tard mais nous sommes décalés aujourd’hui. Restons-nous une nuit de plus ou repartons-nous demain ? Et pour aller où ? La météo des prochains jours n’est pas très encourageante. Nous verrons bien demain ! Pour le moment, nous profitons de la chaleur du poêle !

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4 réponses

  1. Mamie dit :

    Coucou il vous faut de courage de subir cette pluie qui ne cesse jamais. Je comprends que mes petits bouts ont en marre . Mais il est où le soleil ☀️ pour revoir vos paysages magnifiques, je vous l’envoie depuis la France 🌞🌞courage pour la suite , je pense très fort à vous.
    Mamie
    Gros bisous 😘 à vous et de groooos bisous à mes petits 😘😘😘❤️❤️❤️

  2. Béné dit :

    Salut! On vous envoie nos encouragements pour la pluie, c’est pas drôle qd tout est trempé tout le temps…qu’on ne voit rien, qu’on a froid.
    Bises des bejetiso.

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