05 octobre 19 – De Salta à La Viña – 86 km (5412 km) – J185

Le réveil sonne mais il est dur de se lever, surtout pour les enfants. Nous nous levons et prenons le petit-déjeuner. Comme à chaque fois que nous restons plusieurs jours au même endroit, nous sommes longs, très longs pour être prêts ! Quand nous partons de l’hôtel, il est déjà plus de 11h00 et il nous faut encore passer au supermarché pour racheter du lait en poudre, nous l’avons oublié hier…

Nous profitons du passage au supermarché pour nous arrêter au magasin de vélo. Finalement, nous avons décidé de changer le casque de Martin. Le sien est cassé derrière et il nous est impossible de le serrer, du coup, le casque part dans tous les sens. En gros, il ne sert plus à rien ! A sa taille, ils n’ont plus qu’un modèle qui fait un peu fille. Tant pis, ça fera l’affaire !

C’est sous un ciel gris que nous quittons Salta. La sortie de la ville est longue et ce n’est pas très beau. Nous avançons tout de même bien et faisons une pause à Cerrillos pour déjeuner. Il y a des jeux sur la place, les enfants sont contents. C’est la première fois que nous voyons un tourniquet accessible aux handicapés ! Vu le temps, nous ne traînons pas trop, il ne fait pas chaud du tout…

Nous repartons, toujours sous un ciel gris. Changement de décor, ce n’est plus la ruta del desierto mais la ruta del vino sur laquelle nous roulons désormais. Nous sommes dans une vallée agricole, pour le moment, nous ne voyons pas de vigne. Les nuages nous cachent les montagnes autour, c’est dommage.

Les enfants font la sieste. Il faut dire que notre passage à Salta n’a finalement pas été des plus reposants. Nous avançons toujours, nous sommes entourés de perruches vertes, elles font un rafus du tonnerre ! Les arbres en sont remplis.

Il est un peu plus de 15h00 quand nous voyons nos premières vignes !

Fait surprenant, la route est équipée de lampadaires, même au milieu de nulle part. En plus, ils sont allumés !

A Coronel Moldes, nous nous arrêtons pour le goûter dans une boulangerie. Nous buvons un bon café et mangeons des mini-croissants que nous agrémentons de Nutella. Maman a craqué ce matin en le voyant au supermarché. D’ordinaire, nous le boycottons à la maison mais l’appel était trop fort, surtout depuis que nous ne trouvons plus de Sublime… Le propriétaire, Jacques, est français et vient de Normandie. C’est avec son fils que nous discutons, il nous apprend que son frère s’est installé en France.

C’est reparti ! Nous allons vite aujourd’hui, les kilomètres défilent sans vraiment s’en rendre compte ! Mais voilà que nous croisons des voitures avec les essuie-glaces en route et des motards en tenue de pluie… Ce n’est pas bon signe… La route est mouillée, cela fait bien longtemps que nous n’avions pas vu ça ! Il se met même à pleuvioter un peu puis de plus en plus ! Pause à l’abri sous un arbre, nous habillons les enfants, Maman met sa veste et Papa ne met rien (allez savoir pourquoi…).

Nous visons le camping de la Viña. Maman commence à avoir mal au-dessus du genou gauche. Heureusement, nous sommes bientôt arrivés. Nous trouvons le camping mais quand nous arrivons le gérant n’est pas là. Nous sommes accueillis par une femme et ses filles, elles vivent là depuis deux jours. Elles tentent de le joindre en vain. Nous ne sommes pas les seuls cyclistes, Gabriel un uruguayen est là lui aussi. Amelia nous offre des boissons chaudes et donnent de la pâte à modeler aux enfants, ils sont ravis ! Les parents filent prendre une douche bien chaude, ça fait vraiment du bien !

Le gérant arrive finalement vers 21h30. Demain, ce sont les élections et il était en plein préparatifs dans un village loin d’ici. Il nous ouvre la salle des fêtes, nous allons pouvoir dormir à l’abri. Tant mieux, il fait nuit et nous n’avons plus trop envie de monter la tente.

Amelia nous a proposé de partager une soupe, nous avons accepté mais nous avons oublié une chose importante, le rythme argentin n’est pas le notre ! Proposition un peu avant 21h30, sa fille part faire des courses et revient vers 22h30. Amelia lance la soupe, elle est finalement prête à minuit ! Ouch, c’est très (très) dur ! Les enfants sont cuits, les parents aussi. En l’attendant, Martin et Lucas ont continué de jouer avec la pâte à modeler puis ont écouté les jumelles chanter et jouer de la guitare ! Sofia leur offre un rosaire à chacun.

A la fin du dîner, nous filons nous coucher. Nous sommes épuisés de cette journée !

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3 réponses

  1. Anne dit :

    Rien que l idée de manger à minuit m épuisé 😉 sinon j aime bien le casque de Martin

  2. Romain dit :

    Heureusement que les enfants sont accrochés sur le vélo.

    Autrement ils risqueraient de tomber pendant leur sièste sur le vélo !

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