09 décembre 19 – De El Arbolito au Rio Ibañez – 35 km (7792 km) – J250

Comme prévu, il y a eu quelques averses dans la nuit, juste de quoi réveiller les parents. Mais dans l’ensemble, ce fut encore une bonne nuit. Quand nous nous réveillons, tout l’intérieur de la tente est sec y compris les duvets. Parfait ! Ce matin, nous avons de la chance, il n’y a pas la pluie annoncée par la météo, voilà qui est encore plus parfait !

Le propriétaire nous amène une petite table pour prendre le petit-déjeuner, nous voilà bien installés. Pendant que les parents rangent, les enfants vont jouer aux Lego et faire des coloriages à l’intérieur. Petit coup d’œil à la météo, la pluie est annoncée en milieu d’après-midi, nous avons encore le temps.

Nous disons au revoir à Lucas, il prend une autre direction puisqu’il va prendre un bateau pour Chile Chico puis ira directement en Argentine, il ne veut pas avoir affaire au ripio. Nous prenons donc la route avec Edson, le vent souffle déjà pas mal…

9 kilomètres de descente plus tard (mais tout en pédalant), nous nous arrêtons faire des courses en ville. Il n’y a pas énormément de choix au petit supermarché mais ça fera l’affaire. Nous nous chargeons pour 4 jours, il ne semble pas y avoir grand chose avant Puerto Rio Tranquilo. En ville, le vent souffle très très fort, nous allons l’avoir de face aujourd’hui, ça promet de ne pas être facile !

Nous attaquons la montée, elle fait seulement 7 kilomètres mais le vent la rend très difficile. Par moment, nous devons nous arrêter pour ne pas tomber de vélo. Maman et Edson se retrouvent même à pousser à certains endroits, impossible d’être sur le vélo ! Nous n’avons jamais eu autant de vent, c’est impressionnant ! Les rafales nous donnent des claques ! Ce n’est pas évident de retranscrire ça avec des photos et du texte, il faut le vivre pour vraiment comprendre…

Ouf, la montée est terminée. Un petit virage plus loin, nous sommes un peu abrités du vent. Nous en profitons pour prendre le déjeuner. Il est déjà 13h30, c’est plus que l’heure ! Depuis ce matin, nous avons le droit à des gouttes mais sans jamais être sous un nuage ! D’ailleurs, nous nous posons la fameuse question : “il vaut mieux de la pluie ou du vent ?”. En voilà une bonne question de cycliste… Un pick-up s’arrête, l’homme a bord nous annonce que nous sommes les bienvenus chez lui au km 785, il y a des poteaux blancs. C’est encore loin d’ici mais peut-être que demain…

Aaaaah, la descente ! Enfin… Il nous faut pédaler et pas qu’un peu pour avancer… Nous passons le camping que nous avait recommandé la gérante ce matin et continuons notre route. Il est encore tôt. Quelques montagnes russes plus tard, c’est la fin de l’asphalte et ce pour un bon moment.

Une petite bosse (bien difficile avec le vent) et c’est un paysage sublime qui s’offre à nous !

Les toulousains nous avaient parlé d’une très mauvaise piste, pour le moment, elle est plutôt pas mal. Bon, le vent ne nous aime pas aujourd’hui, il nous empêche d’avancer… Mais malgré tout nous progressons tout doucement. Nous voulons nous rapprocher le plus possible de la zone de travaux un peu plus loin. La route est fermée de 13h à 17h et nous voudrions réussir à passer demain.

Il est plus de 16h30, la fatigue se fait sentir. Mais nous continuons d’avancer malgré tout. Maman tombe dans une montée poussée par le vent, mais rien de cassé. Nous passons quelques maisons, Maman propose de demander si nous pouvons dormir ici mais Papa et Edson préfèrent continuer. Soit… 2 contre 1, Maman se fait une raison et continue de pédaler. Les enfants en ont marre aussi mais il est vrai que plus nous serons près du début des travaux, mieux ce sera. Et le vent est annoncé pour demain aussi.

Quelques kilomètres plus loin, Edson repère un petit coin en contre-bas de la route. Nous pouvons nous y installer et être un peu abrité du vent. De plus, nous sommes à côté de la rivière, nous pourrons avoir de l’eau. Nous sommes encore à 5 kilomètres de la zone de travaux c’est acceptable. C’est décidé, nous campons ici.

Nous montons la tente, bien heureux d’être à l’abri. Des hommes passent, ils vont faire des travaux pour renforcer le bord de la rivière. Ils viennent repérer un peu les lieux.

Nous dînons rapidement puis il est vite temps de se mettre au chaud après avoir écrit l’article, fait de l’eau et la vaisselle. Bref, les tâches habituelles !

Le vent ne faiblit pas, il a même tendance à se renforcer. Pour le moment, la pluie n’est pas là. Nous verrons bien quel temps il fera demain…

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2 réponses

  1. Romain dit :

    C’est quoi le ripio?

    • Roulez Doudous dit :

      Le ripio, c’est quelque chose que les cyclistes adorent… En gros, c’est du gravier 🙂 Ça peut être bien comme ça peut être tout pourri quoi 😀

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