08 janvier 20 – De Tapi Aike à Cerro Castillo – 56 km (8741 km) – J280

Le réveil sonne à 06h30 ce matin. C’est difficile mais nous nous levons. Il le faut car le vent est annoncé de face et nous avons 55 kilomètres à parcourir jusqu’à Cerro Castillo au Chili. Nous prenons le petit-déjeuner et rangeons les affaires. Sofia ne semble pas pressée, elle nous dit qu’elle partira plus tard. Daniel, de son côté, se lève et va partir un peu plus tard que nous.

Nous disons au revoir au chiot qui nous a tenu compagnie et terrorisé les enfants puis nous mettons en route. Nous étions bien abrités là où nous avons campé, dès l’intersection, nous comprenons que ça va être long… Le vent souffle déjà très fort !

C’est donc parti pour 40 kilomètres de route goudronnée, nous avançons tout doucement. En plus, ça monte, certes pas beaucoup mais suffisamment pour nous faire ralentir encore un peu plus !

Au bout de 3 heures et 25 kilomètres, nous faisons notre pause déjeuner derrière une butte. Nous sommes légèrement abrités du vent. C’est une chance parce que là où ça souffle, il fait très froid !

Encore un peu de montée puis nous avons droit à une descente. Vers 15 heures, le vent se calme un peu mais repart de plus belle. A 16h00, nous atteignons enfin la bifurcation.

Nous y faisons une pause grignotage. C’est maintenant de la piste qui nous attend sur environ 8 kilomètres. Nous sommes soulagés en la voyant, elle est bonne, en descente au début, et en plus, nous tournons et avons le vent quasiment dans le dos. Le poste frontière argentin est vite en vue !

Nous sommes très bien accueillis. Un des gendarmes, nous offre des fruits. Il nous faut les manger de suite sinon ils seront confisqués à la douane au Chili. Nous nous régalons avec des bananes, des prunes et du raisin. Les formalités de sortie sont vite effectuées, nous reprenons la route.

Nous passons la frontière physique, elle est bien marquée puisque le béton est au rendez-vous côté chilien.

Un panneau nous prévient de la présence du vent. Ça ne fait aucune doute, nous le sentons bien depuis que nous avons à nouveau tourné…

De ce côté, il fait encore plus froid ! Nous descendons jusqu’à la ville et faisons les formalités d’entrée au Chili. Nous déclarons avoir des cacahuètes et un bâton de bambou. Pour une fois, les sacoches ne sont ni passées au scanner qui est pourtant présent, ni fouillées ! Nous pensions encore devoir y passer une heure, il n’en sera rien. C’est très rapide et un douanier nous offre même du pain. Génial !

Nous allons ensuite vers le centre, il est déjà plus de 18h30, nous sommes crevés. D’après iOverlander, il semble que nous pouvons dormir dans la salle d’attente de la station de bus. En effet, elle est top ! Il y a 3 canapés, c’est grand confort. Un couple de cyclistes canadiens l’occupe. Nous les avions déjà vus à la première station AGVP juste avant la piste, ils ont fait le détour via la ruta 40 et ont fait du stop ensuite, ils avaient peur de prendre la piste.

Papa va faire des courses pour manger ce soir, Maman se change. Vanessa, de la municipalité arrive. Elle déclare que nous ne pouvons pas dormir ici, il semble que les jeunes aient fait un feu et cela est interdit. C’est la déconvenue… Surtout après cette journée ! Les canadiens partent camper ailleurs. Au retour de Papa, nous décidons de tenter les pompiers et nous tombons sur … Vanessa ! Elle nous propose son jardin mais ce n’est pas plat du tout… Nous allons donc nous installer derrière la station de bus, Vanessa nous dit qu’elle viendra ouvrir la pièce demain vers 10h00. Nous dînons dans la tente, il est déjà tard quand nous nous couchons. Cette journée nous a vraiment épuisés !

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