27 décembre 19 – Du Lago del desierto Sur à El Chaltén – 36 km (8300 km) – J268

Bon, ben c’est raté… Ce matin, il pleut. Quelle poisse ! Nous prenons le petit-déjeuner et profitons d’être au sec pour changer les filtres de la pompe à eau, qui avaient rendu l’âme au bivouac de la frontière. Il était temps !

Nous chargeons les vélos, les enfants s’installent sous les ponchos et nous partons. La pluie et les nuages nous cachent le paysage, comme à leur habitude… Au moins, nous profitons de la rivière, elle a de belles couleurs !

Premier passage submergé, Papa met les pieds dans l’eau. Maman réussit à passer. Les suivants passent sans soucis pour les deux vélos mais au dernier, c’est Maman qui pose les pieds dans l’eau. Zut !

Nous sommes blasés par la pluie, il y a du vent et il fait froid. Qui nous avait dit qu’en Argentine il ne pleuvait pas ? Grrr… De plus, il y a de nombreux véhicules, ils roulent dans les flaques d’eau et nous éclaboussent. Vivement la ville !

Nous voilà presque arrivés, la pluie cesse enfin. Avec le vent, nous séchons rapidement. Le long de la route, il y a pas mal de monde à pied.

L’arrivée à El Chaltén est presque un choc. Il y a du monde partout, beaucoup de restaurants, des bars, des pâtisseries. Ça change vraiment de la carretera austral. Nous allons à l’auberge, malheureusement, il ne reste que de la place en camping. Les hôtels autour sont très chers. Malgré le vent qui souffle fort, nous nous installons quand même. La tente devrait tenir le coup (ou du moins, nous l’espérons).

Il y a énormément de cyclistes ici dont quelques francophones. Nous faisons la connaissance de Philippe un suisse et de sa fille Isabelle. Ils voyagent sans date de retour. Nous échangeons sur nos voyages, nous prenons le temps, ça fait du bien ! Nous allons surtout prendre le goûter, gâteau au chocolat, tarte, miam, miam ! Vive l’Argentine !

Nous retournons à la casa, discutons de nouveau puis sortons dîner. Ce soir c’est fête, ce sera burger ! Nous entrons en contact avec Natalie, sa traversée a été dure aussi. Au final, tous les cyclistes de notre bateau ne se sont pas entre-aidées. Ils sont d’ailleurs arrivés à des heures différentes. Nous sommes un peu déçus de cet esprit mais bon, c’est comme ça…

A la casa, nous discutons de nouveau et nous couchons (très) tard, même les enfants. Dehors, le vent souffle fort, la tente est secouée dans tous les sens même si nous avons fait attention à la monter dans le bon sens. Le sol n’est pas bien plat, nous ne sommes pas super bien installés, pas idéal pour sur reposer mais nous allons faire avec. Les hébergements ne sont pas donnés par ici, surtout en période de fêtes…

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