10 janvier 20 – De Cerro Castillo au col avant la Laguna Amarga – 50 km (8791 km) – J282
Ce matin, le réveil n’est pas trop dur pour les parents mais pour les enfants, c’est toujours un peu la guerre. Il faut dire que Lucas ne parvient pas à s’endormir le soir…
Nous prenons le petit-déjeuner dans la salle d’attente. Le bus de 08h00 arrive, il y a pas mal de monde qui descend en fait. Maman plie la tente et découvre une tablette de chocolat ! Voilà qui est très gentil, mais nous ne savons pas qui remercier. Nous disons au revoir à tout le monde et nous mettons en route. Il est 09h30 et le vent est calme.
La route est en travaux, nous optons pour la partie bétonnée au lieu de prendre la déviation, c’est plus facile de rouler là-dessus et en plus, il n’y a pas de trafic ! Voilà qui nous fait une belle piste cyclable.
Nous roulons tranquillement 9 kilomètres puis sommes arrêtés par des personnes du chantier. Interdit de rouler ici, c’est trop dangereux, il nous faut aller sur la piste. Ce n’est pas bien grave, au final, les travaux étaient quasiment terminés.
Nous continuons sur la route asphaltée, le vent est toujours calme. Nous croisons un cycliste espagnol qui voyage pendant 3 mois. Il a croisé Mickaël ! Nous sommes perplexes, comment peut-il déjà être ici ? Il a pris un bus depuis El Calafate ! Il pleut un peu alors pour la pause de ce midi, nous visons un refuge. Malheureusement, il est fermé, nous continuons donc notre route…
Un peu plus loin, nous tombons sur un arrêt de bus, voilà qui sera parfait, nous serons bien abrités. Comme à leur habitude, les enfants ne mangent pas grand chose à part des chips. En dessert, nous entamons la tablette de chocolat, merci à notre bienfaiteur !
Nous ne savons pas jusqu’où nous allons aller aujourd’hui… Du coup, il nous faut de l’eau pour ce soir. Un groupe de maisons nous tend les bras, nous quittons donc la route pour les rejoindre. En chemin, nous voyons le massif du Torres del Paine, waouh, c’est chouette quand même !
Le groupe de maisons est en fait un campement pour les employés d’un hôtel. Ils sont 130 à vivre ici. En plus de l’eau, ils nous offrent cinq pommes et une orange. Ces fruits sont vraiment les bienvenus ! Petit plus pour les enfants, des barres de chocolat !
Nous reprenons notre route tout en admirant les montagnes. Nous ne nous en lassons pas ! Tout le long, des guanacos nous regardent passer ou fuient à notre arrivée.
Nous arrivons rapidement au mirador. C’est fou comme sans vent nous avançons bien ! Il y a une ferme abandonnée pas loin, mais nous décidons de ne pas nous y arrêter, il est encore tôt.
Il est un peu plus de 14h00 et à peu près comme prévu, le vent se lève ! Ouch ! Tout de suite, c’est beaucoup moins facile ! La lutte commence !
Nous arrivons tout de même à pédaler, pas besoin de pousser. Malgré quelques sorties de route, nous avançons. Une petite pause grignotage et nous admirons un groupe de nandus. Pour une fois, ils ne partent pas en courant à notre approche.
Nous cherchons maintenant un endroit pour bivouaquer. Nous ne sommes plus très loin du parc et les campings sont hors de prix là-bas ! Ce n’est pas évident de trouver un lieu à peu près abrité du vent, plat et assez grand pour notre tente.
Nous trouvons un spot nickel mais un beau panneau nous indique qu’il est interdit de camper. Papa retourne en arrière, ça peut faire l’affaire. Nous espérons juste ne pas nous faire virer.
Nous y prenons le goûter puis montons la tente. Au final, le vent ne fait que tourner… Parfois nous sommes abrités, parfois pas du tout. Il nous faudra faire avec. En attendant, la vue est magnifique ! Par contre, c’est envahi de mouches ! On ne peut pas tout avoir…
Nous préparons le dîner tôt, à 19h30, nous avons terminé de manger. Maman écrit l’article pendant que les enfants jouent. Les guanacos veillent sur nous, ils nous regardent sans jamais oser s’approcher.
Si nous passons l’entrée du parc avant 07h00, nous ne payerons pas. C’est ce que font beaucoup de cyclistes, mais pour nous, cela semble mission impossible…
La circulation s’est calmée, nous allons nous coucher.
toujours magnifiques sont les paysages bonne continuation et énormes bisous à vous quatre 😘😘😘😘
papy Christian