27 janvier 20 – De Pampa Guanaco au PK 28 (RC B) – 58 km (9497 km) – J299

La nuit s’est bien passée, y compris pour Lucas. Le baume de Claudia (de Chilecito) a du lui faire du bien. Ce matin, la pluie se met à tomber quand le réveil sonne. Papa se dépêche de se lever pour mettre les vélos à l’abri. Puis les parents lancent le réchaud à bois. Au final, l’eau bout assez vite. Quand elle est quasiment prête, ils vont lever les enfants, c’est toujours aussi facile…

Le petit-déjeuner est vite pris, nous rangeons tout et passons un coup de balai. Maman prend du petit bois pour le réchaud ce soir puis nous nous mettons en route, il est environ 09h00. Il n’y a pas de vent et il ne pleut plus mais le ciel est gris.

Nous commençons par monter dans la forêt. La piste n’est pas aussi bonne que les jours précédents. Assez rapidement, des gouttes tombent. Nous sortons les vêtements de pluie et les ponchos.

Au bout d’une heure et demi, nous arrivons à la douane chilienne. Il y a des petites maisons où les salariés vivent, nous entendons de la musique. Il y a même du wifi là où nous faisons les formalités. Ils sont surpris que nous n’ayons pas déclaré les vélos lors de notre dernière entrée au pays, mais nous précisons bien que nous avions demandé et qu’ils nous ont dit que ce n’était pas la peine. Le chauffage est en route, nous en profitons pour sécher !

Voilà ensuite le paso Bellavista, la frontière physique. Ici pas de délimitation nette comme à d’autres frontières où d’un côté c’était en piste et de l’autre de l’asphalte.

C’est ensuite à la douane argentine que nous passons. Ici, c’est le grand changement, c’est très grand mais il n’y a pas d’électricité (le générateur tourne la nuit) et le chauffage n’est pas en route. Le douanier nous dit qu’il aime être ici, au calme. Il chasse le guanaco !

Voilà notre entrée validée. Nous prenons de l’eau car nous ne saurons pas où nous serons ce soir. Le douanier offre des bananes aux enfants. Nous reprenons la route. Il ne pleut plus et le vent se lève (dans le mauvais sens).

A peine passés les bâtiments, nous voilà dans la pampa et nous retrouvons les guanacos.

Les paysages sont toujours magnifiques, nous ne nous en lassons pas ! Nous nous faisons doubler par une voiture tractant une caravane pliante. Elle s’arrête. Les trois hommes à l’intérieur discutent un peu avec nous puis repartent et s’arrêtent un peu plus loin. L’un deux revient vers nous avec des gâteaux. Miam, miam !

Nous avançons toujours dans le même décor. Nous franchissons des montées bien raides !

Voilà qu’il est déjà plus de 13h00, nous nous arrêtons pour déjeuner à l’abri de quelques arbres. Aujourd’hui, nous avons des pâtes car nous avions fait 100 grammes de plus hier soir. Avec ça, nous avons du pain, des bananes et des pommes. A la fin du repas, nous ramassons de nouveau du petit bois, nous venons de passer plus de 10 kilomètres sans voir un arbre alors nous nous méfions !

Nous repartons, la route tourne et nous avons le vent qui nous aide. Nous croisons un cycliste ! C’est un hollandais, il vient de partir d’Ushuaïa et monte vers Santiago.

Nous continuons dans l’immensité, Maman en profite, elle se dit que c’est bientôt fini ce genre de paysage… A chaque butte que nous passons, nous nous demandons ce qui se cache derrière, la réponse est simple… Rien !

Nous passons à côté de guanacos, pour une fois, ils sont curieux et viennent vers nous !

Pour la nuit de ce soir, nous visons un abri pour animaux décrit sur iOverlander. Nous croisons le berger, il tente de rattraper un mouton avec son chien. Nous le laissons travailler, nous lui demanderons la permission à son retour. Le chien court un bon moment, mais il remplit sa mission. Nous voyons l’homme revenir. Nous lui demandons donc si nous pouvons camper dans l’abri. Aucun problème ! En fait, c’est un lieu où ils tondent les moutons. C’est très propre, nous y serons très bien, surtout que le vent commence à souffler fort. Il nous demande si nous avons besoin de quelques choses, nous lui demandons de l’eau et du pain (à l’achat).

Nous installons la tente et commençons le feu pour dîner. Ce soir, nous mangeons du couscous, pas besoin de beaucoup d’eau et c’est vite prêt ! L’homme revient, il s’appelle Miguel, il nous offre 6 litres d’eau et un gros pain fait par sa femme ! Il a l’air super bon !!!! Nous discutons un peu et apprenons que nous sommes la première famille qu’il voit passer par ici. Puis il s’éclipse quand le repas est prêt.

Il est 19h30 quand nous avons terminé de dîner, un record ! Les enfants font des courses dans l’herbe, les parents discutent puis Maman fait l’article, Papa la vaisselle. Il se met à pleuvoir, nous sommes bien où nous sommes !

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1 réponse

  1. Mickael C. dit :

    Dernier passage de frontière… rappelez-vous du 1er ! Ca remonte maintenant…

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