31 juillet 24 – De Kuplā priede à Upesgrīva – 51 km (5525 km) – J135
Nous avions peur du bruit de la route mais au final, le traffic s’est interrompu relativement tôt, les voitures ne nous ont pas dérangés. La nuit a été bonne mis à part Maman qui se lève et qui ne parvient pas à refermer la chambre de la tente. Croisons les doigts pour qu’elle tienne jusqu’à la fin…
Le réveil est un peu difficile mais nous finissons par sortir et prendre notre petit-déjeuner. Nous prenons la route avant 10h, à 9h59 pour être précis !
Nous entamons les grandes lignes droites bordées de pins avec un bon vent de face ! De nombreuses libellules nous tournent autour, c’est la première fois que nous en voyons autant. Une chance pour nous, à Plieņciems une route secondaire nous permet de nous échapper. Par contre, elle se transforme assez rapidement en piste, au début bien tassée puis bien sablée ! Maman s’enlise deux fois, Papa une fois, 1 point pour lui donc !



De retour sur l’asphalte, nous avançons tout de suite un peu mieux et arrivons à Engure aux alentours de 11h30. Nous passons devant une boulangerie, l’odeur qui s’en émane nous stoppe net. Nous craquons pour des viennoiseries, seul Lucas n’est pas intéressé et préfère un chocolat chaud. Malchanceux, il se fait piquer par une guêpe mais profite tout de même des chamallows accompagnant sa boisson.


Nous repartons et faisons les courses pour le déjeuner ainsi que le plein d’essence, c’est toujours marrant à dire quand nous voyageons à vélo !
Nous roulons quasiment 10 km de plus et trouvons un bel endroit au bord de l’eau pour poser notre nappe. L’endroit est propice à la sieste même si ce n’est pas évident de sombrer avec les 2 asticots qui jouent en se chamaillant. Les libellules nous tiennent toujours compagnie.



C’est bien tard que nous repartons mais nous n’avons pas beaucoup de kilomètres à faire, rien de grave donc. De nouveau sur ces lignes droites, nous trouvons un peu le temps long. Maman et Martin ont l’impression de ne pas avancer alors que nous roulons tout de même à 17 km/h (on ne se moque pas, c’est pas mal pour nous compte-tenu du vent).

10 km se passent et nous faisons de nouveau une pause course (pour le dîner), ce coup-ci à Mērsrags. Nous hésitons entre 2 spots potentiels de bivouac séparés de 5 km. Nous nous arrêterons au 1er et nous aviserons sur place.


De nouveau presque 10 km et nous voilà sur une petite aire de repos, bien à l’écart de la route. La plage n’est vraiment pas loin, nous entendons les vagues depuis la table de pique-nique. Martin et Lucas sont conquis par le lieu, Maman n’a pas forcément d’avis, Papa semble se résigner. C’est décidé, nous restons là pour ce soir !
Ni une, ni deux, direction la plage, en maillot pour Lucas, en short pour Martin. L’eau n’est vraiment pas chaude… Les enfants jouent un bon moment dans le sable pendant que Maman somnole, Papa est resté avec les vélos, il bouquine.



De retour, jeux de cartes, installation de la tente, préparation du dîner. Nous mangeons entourés de libellules. Suite à la tempête, les températures sont bien descendues. Les enfants filent vite dans la chambre pendant que les parents vont faire un tour sur la plage. Ils en profitent pour regarder la finale du 200m papillon homme et assistent donc à la victoire époustouflante de Léon Marchand. A leur retour, Martin dort déjà. Tout le monde fait de même assez rapidement.


Super pour vous les libellules ont remplacé les moustiques 😉😉
C’est bien mieux ! 😁
Vous avez vu Léon, marchant au final 200m avec un papillon-homme… j’ai rien compris ! 🙂