01 août 19 – De Puerto Acosta à Santiago de Okola – 52 km (3283 km) – J120

Ce matin, c’est de nouveau grand ciel bleu ! Nous avons très bien dormi, le chien n’a pas fait de bruit du tout, notre hôte non plus. Nous ne l’avons pas entendu rentrer ni repartir. C’est à se demander s’il est repassé par la maison…

Nous prenons le petit-déjeuner, l’eau du robinet est gelée. Impossible de filtrer de l’eau pour le moment. Nous rangeons toutes les affaires, ça y est, l’eau coule ! Nous filtrons de l’eau et chargeons les vélos. Avec le décalage horaire, c’est à 11h00 que nous partons. Nous ne savons pas encore comment faire pour partir plus tôt. Il faudrait affronter le froid avant que le soleil se lève…

OsmAnd nous annonçait de la piste pour le début mais la route est asphaltée. Nous n’avons pas grand chose à manger pour ce midi, seulement quelques fruits et des biscuits, nous comptons trouver tout ce qu’il nous faut à Escoma à environ 22 km. Nous avançons bien dans la vaste plaine, nous traversons des petits villages, nous saluons les gens, ils nous répondent avec des grands sourires. Nous retrouvons le lac, toujours aussi beau.

Il y a peu de circulation, mais nous notons une agréable différence. Les conducteurs klaxonnent beaucoup moins ici, c’est reposant pour nos pauvres oreilles. Il faut dire qu’elles ont été malmenées ces quatre derniers mois…

Nous voilà arrivés à Escoma. Il y a de nombreuses tiendas et un petit marché. Malheureusement, aucun légume et pas de chips… Tant pis, nous rachetons des fruits et du pain. Pour ce soir, nous prenons des pâtes, des œufs et de la farine. Maman a envie d’essayer de faire des beignets à la banane ! Le déjeuner est sommaire du coup, du bon pain, de l’ananas, des pommes, des clémentines, des biscuits et du coca. Nous échangeons également nos derniers soles en bolivianos.

Nous regardons un peu plus précisément où nous allons dormir ce soir. Soit nous montons 300 m de dénivelé sur la route principale, soit nous nous écartons de 3 km via une piste pour bivouaquer près du lac. Nous décidons de ne pas décider tout de suite. Nous verrons quelle heure il est à la bifurcation pour la piste.

En attendant, la reprise est difficile. C’est plus d’un kilomètre de montée très raide qui nous tend les bras. C’est… dur ! Tout le monde pédale, personne ne craque ! Nous voilà en haut ! Youhou ! Nous pouvons continuer notre chemin. Ça monte, ça descend… Les kilomètres passent et nous admirons les paysages.

Nous faisons une petite pause vers 15h00 à Puerto Carabuco et mangeons quelques fruits secs. Les rues de la ville sont en pavés, c’est assez… insupportable ! Heureusement, cela ne dure pas très longtemps.

Nous arrivons rapidement à la bifurcation. Il est un peu plus de 16h00. Nous ne nous lançons pas dans la montée et allons vers le lac. La piste est belle. Nous trouvons notre lieu de bivouac. C’est magnifique et tranquille !

Nous montons la tente pendant que les enfants jouent au bord de l’eau, voire les pieds dans l’eau (avec les chaussures bien évidemment) ! Maman prépare ensuite la pâte à beignet pendant que Papa ramasse du bois pour le feu. Il n’y a pas de vent, c’est super !

C’est le genre d’endroit où un jour de repos serait top ! Une vieille dame passe voir Maman, elle pose quelques questions. Martin la voit et dit à Maman : “regarde ! Elle n’a que 3 dents !”. Effectivement, la dentition de la bolivienne est plutôt limitée. Ce n’est pas la première personne âgée que nous croisons qui a si peu de dents…

Le feu est lancé. Nous décidons de baptiser le réchaud à bois, de cette manière, nous pourrons faire les pâtes et les beignets en même temps. En plus, Martin peut mettre du bois alors que nous préférons qu’il n’approche pas le grand feu. Tout va à merveille. Nous profitons de l’instant présent. Argh, mauvaise nouvelle, nous n’avons quasiment plus d’essence, nous ferons peut-être le petit-déjeuner au feu de bois. Nous mangeons nos pâtes à la tomate et nos beignets autour du feu. Papa fait la vaisselle (et il y en a beaucoup aujourd’hui…), Maman met les enfants au lit et s’attelle à l’article du jour.

Nous nous sommes arrêtés tôt aujourd’hui mais nous avons pu profiter de notre bivouac, nous n’avons pas chômé ! Demain, nous reprendrons la piste en sens inverse pour nous attaquer à la montée. Il est possible de la continuer mais nous n’avons pas trop envie de faire tout le dénivelé sur un chemin de terre !

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