31 août 19 – D’Isla Incahuasi à quelque part sur le salar d’Uyuni – 51 km (4240 km) – J150
Ce matin, réveil plus tôt que d’habitude. Maman va au sommet de l’île pour voir le lever du soleil. Il y a un peu de monde, beaucoup de français. Elle discute en attendant le soleil. Il ne fait pas très chaud.
Puis, ça y est, le voilà qui pointe le bout de son nez !
Elle descend rejoindre le reste de la famille pour le petit-déjeuner.
La partie musée était un peu flippante cette nuit. Dans une pièce était simulée une scène autour d’une table. Les deux personnes agenouillées nous donnaient froid dans le dos !
Nous rangeons les sacoches, faisons la vaisselle et filtrons de l’eau. Tout est prêt, nous allons pouvoir partir. Aïe ! Notre deuxième poche à eau est trouée, ça goutte à l’arrière du vélo de Maman. Nous réparons comme nous pouvons, ça coule encore mais beaucoup moins. C’est déjà ça…
Nous passons signer le registre à la tienda. Nous regardons l’historique et voyons les passages de Victor, Laurent et Odile, Irina, Patrice et Stanislas… Nous achetons des biscuits et une bouteille de coca, la dame offre des petits paquets de biscuits, une bouteille de coca et une bouteille de jus de fruit aux enfants.
Petite pause sur le parking pour admirer une dernière fois les drapeaux et les oiseaux (qui sont aussi gros que ceux du Mac Do) et nous voilà partis !
Maman veut bivouaquer sur le salar, nous allons donc prendre notre temps aujourd’hui. Au bout de 10 kilomètres, nous faisons une première pause. Comme tout le monde, nous essayons de faire quelques photos en jouant avec les perspectives. C’est marrant mais nous trouvons ça difficile ! Ce n’est pas facile de positionner les enfants.
Nous repartons pour environ 10 kilomètres supplémentaires et nous arrêtons déjeuner. Papa décide de marcher sur des œufs, quelle idée !
Parce qu’une tradition se doit d’être respectée et qu’il est de notre devoir de bien éduquer nos enfants, nous posons nus sur le salar ! Et oui, les cyclistes se doivent de rouler dans leur plus simple appareil. Voilà qui est chose faite !
Les enfants posent avec les doudous et nous nous remettons en route.
Ce n’est pas tout, mais il faudrait quand même rouler un peu. Uyuni, ce n’est pas la porte à côté, nous risquons d’avoir une trop grosse étape demain. La piste est parsemée de trous d’eau. Mieux vaut faire attention, un accident est vite arrivé !
La piste est bonne, même en dehors, il est possible de bien rouler. Le sel dessine des polygones plus ou moins marqués. Nous voyons un 4×4 passer au loin, il tourne et nous fonce dessus en nous faisant des appels de phares. Nous nous arrêtons, ils descendent et veulent discuter. Un français est présent parmi eux, il voyage en bus et fait Mexico-Ushuaïa en 3 mois seulement ! Impressionnant !
Il est 17h00, nous avons fait 50 km, il est temps de nous arrêter. Nous nous écartons un peu des pistes et montons la tente. Autant vous dire que dans le sel bien dur, il n’est pas facile de planter les sardines. Au premier coup de marteau, et après avoir vu les trous d’eau, nous pensons forcement à l’Age de Glace… Elles s’enfoncent uniquement de 2 ou 3 centimètres, mais la tente tient bien. Heureusement car le vent souffle ! Nous sommes au milieu de nulle part, c’est top ! Maman s’installe pour boire sa tisane en regardant le soleil descendre à l’horizon.
Puis malgré le froid, c’est toute la famille qui regarde le soleil se coucher. Encore un moment magique…
Nous voyons la lune avant qu’elle ne s’en aille à son tour…
Grand changement pour ce soir, les réserves de pâtes étant épuisées, nous mangeons du blé. L’inconvénient, c’est que c’est beaucoup plus long à cuire. C’est Papa qui s’en occupe, pour le plus grand bonheur du reste de la famille qui est bien à l’abri du vent sous la tente. Grâce à la sauce tomate, les enfants mangent sans trop de difficultés.
Il commence à faire froid même dans l’abside, tout le monde se met au lit sauf Maman. C’est à son tour d’affronter le froid, elle veut faire des photos de nuit. Le vent n’aide pas, il fait bouger le pied de l’appareil mais le résultat n’est pas si mal.
Toutes les missions du jour étant accomplies, le marchand de sable peut passer !
coucou
au moins aujourd’hui vous n’avez pas eu de dénivelé à franchir.
bisous à vous quatre 💖💖💖💖
papy Christian
Whouaa
Woauh que de belles photos, elles font rêver merci à vous les enfants .
Continuer bien votre aventure.
Bisous à vous quatre 😘😘❤❤❤ mamie
Juste magnifique 🤩 trop drôle les photos 😂
Hello, magnifique.
Une idée de la polenta sucrée et salée et cela ne consomme pas bcp d’eau
🙂
Bravo pour les photos, vous avez du y passer un certain temps !!
Vous êtes MA-GNI-FI-QUES !!!!!
Le salar aussi 😉
Bonne continuation !