30 novembre 19 – De La Junta à Puyuhuapi – 44 km (7419 km) – J241

Il a plu cette nuit mais ce matin, ça s’est arrêté. Enfin… Ça va, ça vient plutôt. Lucas fait une crise pour le petit-déjeuner, il pleure et hurle sans véritable raison. Il doit commencer à fatiguer avec la pluie et le mauvais temps. Nous mangeons et plions tout. Nous démarrons cette journée de vélo vers 10h00 et sans pluie !

Comme hier, nous pouvons admirer des cascades le long de la route, ça coule de partout. Malheureusement, au bout de 10 kilomètres, la pluie se met à tomber. Nous faisons la connaissance de Rodrigo, un cycliste chilien. Il rentre chez lui à Ibañez. Il a passé quelques jours dans le coin pour apprendre l’agriculture après être monté sur Chiloe en bateau et avoir descendu un bout de la carretera austral. Il doit être chez lui demain pour partir à vélo avec sa compagne, vers le sud.

La pluie ne nous lâchera pas jusqu’au déjeuner où nous aurons une petite éclaircie. Le repas est pris dans un abri-bus, comme d’habitude.

Un panneau annonce la fin de l’asphalte. Nous restons en tenue de pluie pour repartir car il ne fait pas très chaud. Mais assez rapidement, nous nous réchauffons et pouvons nous déshabiller. Nous longeons le lago Risopatrón, la route est en montagnes russes mais la piste est bonne. Le lac doit être plus joli avec le soleil, tant pis.

Edson est parti devant, nous laissons Rodrigo qui a crevé en roulant sur une pierre (de toute façon, il va faire du stop pour rentrer). Nous attaquons la descente pour rejoindre Puyuhuapi, il est encore tôt, nous ne savons pas si nous continuons à rouler ou si nous nous arrêtons ici pour la nuit.

Nous rejoignons Edson au camping qu’il avait repéré. Il y a un abri pour planter la tente, une cuisine et une salle commune chauffée. C’est décidé, nous nous posons ici, nous verrons demain comment nous ferons pour passer, ou pas, l’énorme montée en ripio de 600 mètres de dénivelé. Elle est encore à 40 kilomètres d’ici mais il ne semble pas y avoir beaucoup de spot pour bivouaquer…

Maman reconnaît les deux italiens, Rafaele et Lucas, qu’elle avait vus à Villa Santa Lucía, ils sont là depuis hier. Rafaele a cassé son porte-bagages arrière, il doit attendre lundi pour le faire réparer.

Nous profitons du wifi pour appeler Papi et Mamie, les enfants ne veulent pas leur parler, c’est dommage. Nous espérons qu’ils ne sont pas trop déçus. Puis Maman met à jour la carte pendant que Papa va faire les courses avec les enfants. Ils trouvent quasiment tout ce qu’il nous faut.

Nous restons ensuite dans la salle commune, bien installés. Les enfants jouent et regardent des dessins animés, les parents se reposent. Maman sort prendre quelques photos.

Nous prenons ensuite le dîner puis filons nous coucher !

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.