03 mars 20 – De Buenos Aires à Barcelone – 19 km (10312 km) – J335

Papa et Maman ont peu dormi et le petit-déjeuner est déjà servi ! Ils laissent les enfants terminer leur nuit et mettent leurs boîtes de côté.

05h30, l’avion atterrit. Ça y est, nous sommes en Espagne… Nous ne réalisons pas encore vraiment. Nous descendons de l’avion, il fait froid. C’est dur pour Martin et Lucas qui viennent de se réveiller. Nous passons l’immigration, ici pas de tampon… Nous allons ensuite récupérer nos bagages. Tout est là, rien n’est abîmé. Parfait !

Vue l’heure, nous avons décidé de remonter directement les vélos à l’aéroport. Nous nous installons donc à côté des tapis des bagages et déballons les cartons. C’est grand et il n’y a pas beaucoup de monde. Martin et Lucas sont à l’espace enfants. C’est parti !

Au bout de deux heures, Maman a un gros coup de barre. Elle s’allonge et se repose un peu. Mais pas facile avec les deux excités qui lui tournent autour. Elle ne leur en veut pas, c’est long de remonter les vélos, d’autant plus qu’il faut ré-assembler les béquilles et porte-bagages avant, remonter 2 pneus, …

Vers midi, Diabolo et Satanas sont sur pied, ou plutôt sur roue. Nous pouvons partir ! Mais tout n’est pas simple, il faut trouver la piste cyclable. Après quelques errances, nous trouvons le tunnel qui permet de la rejoindre. Il y a du vent, il fait froid, quel choc !

Nous réussissons à suivre des pistes cyclables quasiment tout le temps jusqu’à l’appartement que nous avons loué. En quelques minutes, Martin et Lucas se sont endormis. Papa et Maman feraient bien la même chose mais ça risque de ne pas être très pratique…

Du ripio !

Nous sommes en avance du coup, nous patientons dans la rue. Nous cherchons où nous pourrons laisser les vélos. Mais ici, ce n’est pas Buenos Aires, il n’y a pas de parking gardé ! Nous voyant attendre, Jordi, de l’autre côté de la rue entame la conversation, “vous cherchez quelque chose ?”. Nous lui expliquons la situation, il nous dit qu’il n’y a pas de stationnement sûr pour les vélos dans le coin mais que si nous le voulons, nous pouvons les laisser dans son arrière-boutique. La seule contrainte, c’est qu’il n’est là que du lundi au samedi, de 05h à 15h. Ce sera parfait ! Nous sommes ravis ! Nous déchargeons Diabolo et Satanas et déposons nos vélos.

Il est 15h00, nous pouvons accéder à l’appartement avec notre clé connectée stockée dans notre téléphone (on n’arrête pas le progrès). Tout contents, nous arrivons à la porte et c’est la femme de ménage qui nous ouvre. Elle n’a pas terminé… Oh non ! Nous sommes crevés, nous voulions nous reposer… Nous nous installons dans un coin et patientons, heureusement, pas très longtemps.

La femme de ménage partie, nous profitons des lieux et ne faisons rien ou presque. Qu’est-ce que ça fait du bien !

Directement, nous lançons une lessive ! Les puces sont toujours une obsession même si nous ne les voyons plus.

Avant de dîner, nous prenons une bonne douche. Lucas la prend avec Papa, il bouge un peu trop et glisse. Il s’étale comme une crêpe ! Ça aurait pu être drôle s’il ne s’était pas ouvert tout le menton ! Ça saigne énormément, c’est large et profond ! Ce coup-ci, pas le choix, il faut l’emmener à l’hôpital.

Google est notre ami, il nous indique un hôpital tout proche. Papa part à pied avec Lucas dans les bras. Une fois là-bas, pas de chance, il est orienté vers un autre hôpital qui a des urgences pédiatriques. Etant plus éloigné, Papa y va en taxi. Il est bien reçu, Lucas est “trié” puis l’attente commence. C’est long, très long…

A l’appartement, Martin s’est endormi sur le canapé. Maman attend… Au réveil de Martin, ils dînent tous les deux, puis retour sur le canapé…

Un médecin voit Lucas, verdict : 4 points de suture. Il regarde ses boutons de piqûres de puces, pas de soucis à se faire. Tout va bien. Retour en taxi, il est très tard. Papa et Lucas grignotent un morceau puis tout le monde va se coucher. La journée a été très très longue !

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