02 juin 24 – De Berg à Offersøy – 61 km (2952 km) – Ferry 20 km – J76

Une grosse averse nous a tirés de notre sommeil vers 6h00, cela ne nous a pas empêché de nous rendormir jusqu’au réveil à 7h30.

Nous prenons notre petit-déjeuner quand un camping-car s’arrête. Un couple d’allemands en sort, nous discutons un peu puis l’homme va pêcher depuis le pont. Il est vite de retour, un poisson a mordu à l’hameçon mais lui a cassé sa ligne. Il nous montre des photos de sa pêche aux Lofoten avec notamment un poisson d’un mètre de long ! Waouh ! Ils se remettent en route rapidement et nous laissent à notre rangement de camp.

Il est 10h, nous nous mettons en route. Le ciel est couvert, comme prévu, espérons que le temps se maintienne…

Au final, nous avançons bien. En regardant la montre, notre avancement et l’heure de départ du prochain ferry, nous décidons qu’il nous faut être avant 13h10 à Horn (les ferries sont toutes les 1h30 environ). Plus que 16km, ça devrait le faire…

Mais nous voyons le panneau indiquant Trælvikosen, nous voulions voir cet endroit alors nous faisons une petite pause. Dommage, nous sommes à marée basse, c’est moins sympa.

On dirait que Lucas marche sur l’eau

Mais voilà que la pluie se met à tomber. Les enfants refusent de mettre leur pantalon de pluie. Les parents ont décidé de ne pas se battre aujourd’hui alors tant pis. Ils seront mouillés voilà tout…

Avec tout ça, nous arrivons à l’heure au ferry, nous sommes même un peu en avance. Nous nous réfugions dans l’entrée des toilettes, faute de salle d’attente. Pas le temps de faire les sandwichs que le ferry est déjà là. Nous embarquons avec les tuc, les tomates cerises et des bananes pour une courte traversée. Sur le bateau, il y a beaucoup de camping-cars dont de nombreux français.

De l’autre côté, il n’y a pas plus de salle d’attente. Il ne pleut plus mais il ne fait pas chaud. Du coup, nous décidons de continuer jusqu’au prochain ferry, à 17 km de là. Il devrait y en avoir un à 15h10, et là aussi ils sont assez espacés en ce dimanche. Il se remet à pleuvoir de plus belle (à noter que la météo n’annonçait pas de pluie de la journée).

L’arrivée du ferry

A notre arrivée à Forvik à 14h45, nous réalisons qu’il n’y a en fait pas de ferry à 15h (il commence le 23 juin) mais qu’il est à 16h25. Pour nous consoler, il y a une salle d’attente où il fait bon. Nous préparons donc nos sandwichs et les mangeons au chaud. Nous voyons arriver les 3 camping-cars français du ferry précédent. Les vendéens nous rejoignent dans la salle d’attente, l’occasion de discuter ! Ils nous offrent un café et des cookies.

Peu après, nous sommes rejoints par un italien et sa fille. Intrigué par nos vélos, il vient nous poser des questions. Maman lui propose de faire un tour. Il a du mal à maîtriser le vélo, ça tangue ! Cela fait beaucoup rire un groupe de motards allemands. Nous voilà à rigoler avec eux, ils sont impressionnés par notre voyage !

Nous voyons aussi arriver les cyclistes suisses de la veille, ceux qui font la tête… Peu avant l’heure du ferry, c’est un couple de cyclos canadiens, Ray et Julia, qui arrive ! Juste à l’heure ! Ils nous expliquent qu’ils faisaient également des longs voyages avec leurs enfants et que maintenant, ils se demandent comment ils réussissaient à faire ça !

Le temps est finalement passé très vite avec toutes ces rencontres ! Nous embarquons sans la pluie pour 50 minutes de traversée vers Tjøtta. Papa et les enfants restent la plupart du temps sur le pont pendant que Maman se repose bien au chaud à l’intérieur.

Nous débarquons et ne savons toujours pas où nous allons passer la nuit. Nous avons potentiellement un spot de bivouac pas loin mais la pluie est annoncée (et pas qu’un peu) pour cette nuit et demain matin alors l’idée d’une cuisine au sec d’un camping pour le petit-déjeuner nous tente encore plus.

Nous faisons tout de même une halte au spot repéré. Il s’agit d’un cimetière russe et international de la seconde guerre mondiale.

Partie russe
Partie internationale

Puis c’est parti pour les 5 derniers kilomètres jusqu’au camping. Il ne pleut pas, et au final, malgré de longs instants de crachin et de pluie, nous avons passé une bonne journée. Le temps d’attente à Forvik y est sans aucun doute pour beaucoup.

Nous rejoignons donc les canadiens au camping, montons la tente, allons profiter de la cuisine pour dîner et prenons une bonne douche.

Un habitant de l’aire de jeux
Jolie vue du camping

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2 réponses

  1. Geneviève B. dit :

    Ça fait plaisir de voir que vous arrivez à passer une bonne journée malgré la pluie. Ici les temps sont durs d’un point de vue météo mais aussi pour le moral ! Le ciel est aussi gris que l’avenir qui se dessine.

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