23 janvier 20 – De Punta Arenas à Cruce Y71-Y635 – 75 km (9259 km) – 39 km en bateau – J295

La nuit en dortoir n’a pas été des meilleures… Le réveil sonne à 07h00, difficile de lever les enfants mais en leur disant que c’est pour prendre le bateau, ils se motivent un peu plus. Nous ne prenons pas le petit-déjeuner, nous le prendrons dans le bateau. Maman prend quand même le temps de vérifier ses mails, pas de billets électroniques et son compte n’a toujours pas été débité… Mauvais signe ?

Il est déjà 07h45 quand nous partons, l’embarquement est à 08h00, on ne peut pas dire que nous soyons bien en avance… Nous avons un peu plus de 5 kilomètres à faire pour rejoindre l’embarcadère, autrement dit, nous ne traînons pas ! Et bien sûr, il se met à pleuvoir… Grrr…

Nous voilà au ferry, nous montons directement sur le bateau et allons nous installer. Il y a du monde. Nous prenons notre petit-déjeuner, un paquet de gâteaux, ce n’est pas trop pratique, il n’y a pas de vraie table.

La traversée dure 2 heures, nous regardons un film, le temps passe vite. Voilà déjà Porvenir à l’horizon.

Le bateau entre dans la baie, ça passe juste entre les bouées. Il négocie son dernier virage comme un pro ! Il y a du soleil !

Nous voilà en Terre de Feu ! Et avec le vent dans le dos ! Premier tronçon, rejoindre Porvenir, mais c’est vite fait avec le vent !

Et nous attaquons la piste, elle va durer un bon moment. Elle est de très bonne qualité, nous ne nous faisons pas trop secouer. Il y a des travaux, ils font une deuxième route. Les paysages sont magnifiques, des lacs et la Bahia Inutil.

D’ailleurs, nous la longeons tout le reste de la journée. Il nous faut tout de même faire attention et surveiller la piste, on a vite fait de glisser sur un caillou. D’autant plus que nous roulons assez vite grâce au vent.

Nous faisons la pause déjeuner à l’abri d’une butte. Tous les minibus nous doublent à ce moment là, très bon timing ! Maman fait ses étirements, comme à son habitude.

Puis nous reprenons les montagnes russes, de temps en temps, le vent est plus de profil que de dos mais globalement, nous en profitons ! Nous rattrapons un cycliste, Rene, c’est un chilien. Il a prévu de s’arrêter dans le même refuge que nous. Nous nous faisons doubler par une voiture d’argentins, ils s’arrêtent pour nous prendre en photo. Nous avons droit à de la pluie amenée par le vent. Au loin, nous voyons les nuages responsables, espérons qu’ils ne nous rattrapent pas !

Enfin le voilà ce refuge ! Mais la dernière ligne droite est très difficile ! Nous avons le vent de 3/4 face, nous n’avançons plus ! Mais nous voilà récompensés. Par contre, une odeur nauséabonde se dégage des toilettes. A l’intérieur, c’est une invasion de taons ! Ils sont tous amorphes, nous les tuons et faisons le ménage en les jetant dehors. Mis à part ça, c’est top ! Ils se sont fait voler le poêle, c’est bien dommage. A l’étage, il y a un dortoir. Nous pouvons mettre seulement 3 matelas mais ça fera l’affaire.

Rene nous rejoint, nous mangeons puis un autre chilien, Alejandro nous rejoint mais il s’arrête juste pour le repas. Les enfants veulent monter se coucher mais au final, ils font les fous. Encore un autre cycliste, Luciano, arrive, il est argentin et vient d’Ushuaïa, depuis Buenos Aires. Ça fait du monde tout ça !

Nous finissons par aller nous coucher, demain nous nous levons tôt et nous sommes fatigués de cette longue journée.

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.